Les pourparlers en cours, après les noms d’oiseaux échangés au cours de l’élection du 1er Secrétaire, ont quelque chose d’irréel. Voir Mme Royal tout sourire, dont des “tricheurs” avaient “volé la victoire” par un vote qu’un ségoléniste local allait jusqu’à comparer au vote de Floride du premier mandat de GW Bush, annoncer sa “disponibilité” pour faire pleinement partie de la direction du PS à la condition d’obtenir un poste de n°2 pour un de ses proches et qu’on lui reconnaisse son rôle spécifique (de candidate officielle à la Présidentielle de 2012) est quasiment surréaliste.
Mme Royal est allée négocier ceci entourée de ses garants es-rénovation: F. Rebsamen, ex-bras droit de F. Hollande et Jean-Noël Guérini, patron de la Fédération des Bouches du Rhône, modèle de démocratie s’il en est. Si ses conditions sont acceptées, elle est prête à renoncer à toutes ses autres propositions: l’alliance avec le Modem, comme la cotisation à 20 € pour les adhérents “populaires” dont elle avait pourtant souligné l’impérieuse nécessité… C’est dire la profondeur des convictions… En attendant, MM Guérini, Collomb, et leur représentant, V. Peillon, soucieux d’effacer les comportements excessifs de ces derniers jours, prennent leur distance face à ses appétits présidentiels.
Si une direction mêlant ex-fabiusiens, strauss-kahniens, jospiniens, hollandais ressemblerait déjà fort à la synthèse du précédent congrès du Mans, surtout si on y rajoute les tenants de la motion Hamon, que dire alors d’une direction, bien entendu rassemblée sur des “bases politiques et programmatiques”, qui s’adjoindrait aussi les partisans de Mme Royal…? Quel galimatias politicard, quel programme d’eau tiède, quelle crédibilité politique, …, sortiraient d’un tel rassemblement ?
A suivre donc…
- Ehique journalistique. Sur Libération.
- L’hiver, le vrai …
- Relevé sur plusieurs blogs, cette dégueulasserie honteuse… Chez Maître Mô.