Le député du Nouveau Centre, membre de la mission chargée d'évaluer la loi de 2005 sur la fin de vie, a attiré l'attention mardi sur "le problème très spécifique des grands prématurés".
"Malgré des soins de réanimation pédiatrique, 10 à 15% (environ 1.500 naissances par an) de ces enfants auront de graves séquelles fonctionnelles ou neurosensorielles. Nous n'avons pas le droit de retirer la sonde de lait d'un enfant dans le cadre du laisser mourir. Mais avons-nous le droit d'arrêter un projet de vie inacceptable? Avons-nous le droit d'arrêter une vie qui n'a même pas commencé? Je réponds oui, par sédation, sans pour autant faire exception d'euthanasie".