Economies d’énergie, éco-conception, bilan carbone… La plupart des entreprises phosphorent aujourd’hui sur ces questions. Mais le développement durable, c’est aussi – et surtout – la RSE. « A la traduction littérale de “corporate social responsibility en responsabilité sociale d’entreprise”, je préfère “responsabilité sociétale et environnementale” », lance Michel Rios, président de Paradigm 21, l’agence de conseil qu’il vient de créer. Mais de quoi s’agit-il ? Certes, le développement durable s’est imposé comme un cadre de référence qui imprègne de plus en plus fréquemment les processus de décision.
Pressions exercées par la société civile
Et de nombreux cabinets spécialisés proposent d’assister les dirigeants en la matière.
« Mais, explique-t-il,
la
structuration d’une démarche RSE ne peut relever de la seule
application d’une méthodologie externe et de la mise en œuvre d’outils
de reporting. Elle doit s’ancrer dans la culture de l’entreprise et
devenir le cadre de l’action opérationnelle. » Les préoccupations
managériales en RSE ont émergé avec les pressions exercées par la
société civile à la suite de scandales environnementaux, sanitaires,
financiers ou sociaux. « Mais cette prise de conscience de la responsabilité
de l’entreprise au regard de l’impact sur l’environnement et la société
nécessite de profonds changements de comportement et de nouvelles
pratiques du management au quotidien. »
E. C.
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Posté par : Loïc LAMY
Publié sur : levidepoches/
Source: Points de vente