Le Plaisir de chanter
Un film de Ilan Duran Cohen
Avec Marina Foïs, Lorànt Deutsch, Jeanne Balibar, Nathalie Richard, Julien Baumgartner, Caroline Ducey, Dominique Reymond, Guillaume Quatravaux, Evelyne Kirch ...
"Grosso modo" :
Agent des services secrets, Muriel (Marina Foïs)et Philippe(Lorant Deutsch) forment un improbable duo amoureux. Dans leur nouvelle mission, ils sont chargés de mettre la main sur une clé USB cachée par Constance(Jeanne Balibar), la veuve d'un trafiquant d'uranium fraîchement assassiné. Cette étrange ingénue conduira le duo dans un cours de chant lyrique devenu un véritable nid d'espions. Dans cette comédie d'espionnage, les cordes vocales se libèrent, les corps se débrident et les âmes se poursuivent.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Sérieux s'abstenir...quoique ! Cette comédie qui flirte avec le drame, toujours avec légèreté, polar ou plutôt espionnage, sexe et libido, sentiments et désirs profonds ou enfouis.
Il fallait un fil conducteur pour cette œuvre foutraque et délicieusement irrévérencieuse . Le chant, l’art lyrique, celui qui vous fait vibrer « les cloisons internes » dixit Marina Fois , celui qui vient du ventre et vous chauffe secrètement .
Entre une femme flic Muriel et son désir de maternité, elle épuise et bloque sexuellement son partenaire et subordonné hiérarchique, Philippe.
Une veuve épanouie et qui affiche des airs d’écervelée, Constance sublime Jeanne Balibar, en bourgeoise aisée, pas coincée le moins du monde, une jeune espionne homo qui se glisse dans le lit de Constance et y laisse sa vie. Puis un jeune homme à la bisexualité séduit et Muriel et Constance tout en officiant entre deux fellations pour son patron sur la piste de la fameuse clé USB…
Tout ce petit monde se retrouve dans l’univers douillet du cours de chant chacun surveillant tout le monde.
C’est pourtant à la périphérie de l’histoire que le film dévoile ce qu’il a d’intéressant.
Le désir de maternité, qui vire à l’obsession de Marina Fois, Constance qui enfin va prendre sa vie en main et faire ce qu’elle a envie de faire.
Voila tout cela est mené tambour battant, c’est joyeusement dénudé, un peu comme on savait le faire dans les années 70’, sans pudibonderies. le réalisateur Ilan Duran Cohen soigne l’image et les décors, les intérieurs sont magnifiques, on exploite à nouveau les enfilades de couloirs de ces grandes maisons bourgeoises.
les acteurs interprètent leur partition avec brio, pas toujours facile d’étre nus face à la caméra meme si tout cela reste chaste.
Balibar,( elle m’a vraiment bluffé), Fois y excellent mais la palme revient à ce jeune acteur à la beauté académique ,Julien Baumgartner , fille ou garçon son personnage est capable de tout et l’acteur n’a visiblement aucun problème avec la nudité . On doit à Jeanne Balibar et lui-meme une réplique qui devrait rester dans les annales « Vous n’allez quand même pas jouir là ? » « Si ce sera fait et nous pourrons ensuite aller nous coucher »
Voilou bon la partie action, ce simili roman d’espionnage, juste là pour la forme ne vaut évidemment pas un clou, peut-être l’ensemble aurait-il gagné en étoffant un peu plus cet aspect là !
Mais l’essentiel demeure la comédie, une drôle d’objet que ce film là, servi par de bien jolis corps.
Presque du Brisseau. ..en plus Funny !
Excessif.Com "..C'est le cas d'Ilan Duran Cohen, offrant ici un véritable ovni. Si son scénario reste assez simple et promet peu de rebondissements, il réussit néanmoins à mélanger les genres avec une facilité déconcertante. On passe ainsi allègrement de la comédie au drame, tout en flirtant avec le policier mais aussi l'érotique. Ainsi, le réalisateur filme les corps nus de ses comédiens avec une esthétique d'une rare beauté...."
CommeAuCinema.Com "..Le plaisir de chanter est une comédie d'espionnage sur fond de chant lyrique. Et tandis que les voix, magnifiques et réellement envoûtantes, se libèrent, les corps se mettent à nu, comme les âmes...."