Dialogue :
- Tu sais, ce pays est chouette. Je n’arrive pas à compredre ce qui a mal tourné.
- Tout le monde a la trouille (…) Ils pensent qu’on va leur couper la gorge. Ils ont peur.
- Ils n’ont pas peur de toi, ils ont peur de ce que tu représentes.
- Tout ce qu’on représente pour eux, c’est des cheveux trop longs.
- Ce que tu représentes pour eux, c’est la liberté.
- La liberté, c’est ce qui compte.
- C’est vrai, il n’y a que ça qui compte. Mais, en parler et être libre, ce n’est pas la même chose. C’est d’être libre quand on est un produit acheté ou vendu sur le marché. Ne leur dis jamais qu’ils ne sont pas libres ; ils se mettraient à tuer, à massacrer pour prouver qu’ils le sont. Ils vont te parler tout le temps de liberté individuelle. Mais, s’ils voient un individu libre, ils prennent peur.
- Non, ça les rend dangereux.
Je viens de revoir ce film. Je transmets cet effrayant dialogue entre Dennis Hopper (Billy) et Jack Nicholson (Robert Hanson). Toute ressemblance avec des faits ou des personnages… serait cruellement évidente. Je n’en rajouterais pas, simplement, je voudrais rappeler qu’il s’est passé ça, en France et d’autres faits peuvent illustrer ces propos qui datent de 1968. Un exemple parmi tant d’autres… Et je rappelle que Robert Hanson est massacré dans la nuit après ce dialogue.
La liberté est un bien difficile à défendre.