Les critères classiques de normalité d'un sperme sont les suivants (Spz=spermatozoïdes):
La fertilité masculine (donc la quantité et la qualité du sperme) a nettement diminué au cours des 100 dernières années. En dehors des causes médicales, on ne peut pas parler d’une cause mais d’une combinaison de facteurs de risques incluant l’environnement, l’alimentation et le style de vie.
La pollution environnementale influence la qualité et la quantité du sperme. Le stress cellulaire secondaire à cette pollution entraîne la formation de radicaux libres, extrêmement toxiques pour les cellules, engendrant des lésions plus ou moins réversibles au niveau des testicules.
Il est vrai que lorsqu’on vit en ville on a peu de chance d’échapper à la pollution environnementale. Limiter cette exposition n’est pas sans avantages, en éliminant les sources de pollution dans votre quotidien : tabagisme, produits d’entretien chimiques.
Offrez-vous des évasions dans des zones peu polluées (forêt, parc), elles seront une mini-cure de désintoxication pour vos cellules.
Le rôle des pesticides et autres produits chimiques dans les altérations du spermogramme a été bien démontré et par de nombreuses études. Les personnes qui manipulent ces substances (pesticides, peintures, colles, pvc, etc.) ne sont pas les seules exposées. L’exposition se fait aussi par l’air qu’on respire et qui peut contenir des traces plus ou moins importantes de ces substances (surtout en zones agricoles), par les aliments issus d’une culture non biologique ou en contact avec ces produits (barquettes pvc, certains emballages plastiques, etc.), par l’eau suite à une contamination des nappes phréatiques (même en quantités infinitésimales en cas d’exposition chronique)
Eviter, sauf cas de besoin, de vous promenez dans des zones agricoles.
Optez pour le port de masque pour limiter l’inhalation de substances chimiques en suspension dans l’air.
Si vous êtes appelé à manipuler ces produits prenez soin de bien vous protégez par le port de vêtements bien couvrant, de masque, de gants et de lunettes de protection.
Evitez de consommer des produits traités au préalable (avant et après cueillette). Lisez bien les étiquettes et n’hésitez pas à vous renseigner. Privilégiez les produits issus de l’agriculture biologique ou les produits non traités par des produits chimiques.
Les hormones : interdites en France, elles sont encore utilisées dans de nombreux pays, et se retrouvent souvent dans nos assiettes. Restez donc vigilent.
La consommation régulière d’aliments riches en phytœstrogènes semble entraîner une diminution du nombre des spermatozoïdes dans l’éjaculat. Les phytœstrogènes, comme leur nom l’indique, sont des composés naturels trouvés dans certains végétaux (le soja par exemple) qui se comportent comme des œstrogènes. Les œstrogènes sont présents chez les deux sexes, mais en plus grande quantité chez la femme déterminant, entre autres, les caractères sexuels secondaires. Evitez donc de consommer des phytœstrogènes au quotidien (sous forme d’aliments, de compléments alimentaires, de cosmétiques, etc.)
La chaleur : des températures > 34°-36° altèrent la production de spermatozoïdes. Il s’avère parfois nécessaire de revoir un peu le contenu de sa penderie :
Evitez le réchauffement des testicules en optant pour des vêtements en fibres naturelles permettant l’évacuation de la chaleur.
Evitez les vêtements serrés qui contribue en plus à une mauvaise circulation sanguine des testicules.
N’exposez-vous pas directement à la chaleur. Evitez de vous collez au radiateur ou à la cheminée pour vous réchauffer les pieds. Ne posez jamais notre ordinateur portable sur vos genoux pour travailler.
Enfilez un vêtement ample quand vous avez la possibilité de le faire. Savez-vous que la djellaba et le kilt offrent des conditions optimales pour la spermatogenèse, de même que la « nude attitude », à condition bien sur de ne pas bousculer la pudeur publique.
Le stress : de nombreuses études ont démontré l’impact du stress sur la qualité du sperme. En effet, le stress semble réduire le nombre de spermatozoïdes dans l’éjaculat et diminuer leur mobilité.
La gestion du stress passe avant tout par des thérapies cognitives et comportementales permettant de trouver des solutions plus adaptées à nos réactions aux situations qui semblent échapper à notre contrôle.
Les traumatismes que subissent les testicules au quotidien sont loin d’être rares. A vélo, à moto, à cheval et même à pieds, ils subissent des microtraumatismes pouvant entraîner à la longue des altérations de la spermatogenèse, se traduisant par une diminution plus ou moins importante de la quantité des spermatozoïdes.
Sautiller sur son vélo sur une route pavée, dans un pantalon m en similicuir n’est pas une caricature, mais un réel problème pour la spermatogenèse.
Le tabac : arrêter de fumer est la meilleure façon de protéger vos artères, vos poumons, mais aussi votre spermatogenèse. Le tabagisme passif contribue également aux altérations de la qualité du sperme, en nombre, en mobilité et en morphologie, augmentant le risque d’infertilité ou d’hypofertilité.
L’alcool a pour effet une diminution du volume de l’éjaculat, de la concentration du sperme, du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes. Des aberrations chromosomiques ont également été détectées chez les grands consommateurs d’alcool. Ces effets sont d’autant plus prononcés que s’il existe un tabagisme associé.
L’alimentation : outres les substances chimiques trouvées dans les aliments que nous consommons, les carences en nutriments ou une mauvaise alimentation riche en graisses polyinsaturées et en mauvais sucre et pauvre en fibres altèrent la production et la qualité et des spermatozoïdes et du sperme.
Manger « naturellement de la terre » est un bon reflexe pour améliorer sa santé physique, mentale et sexuelle. Les compléments alimentaires permettent de combler ces besoins en micronutriments.
Certains aliments semblent améliorer la quantité et la qualité du sperme : Les graines de courges, les pois chiches, le ginseng, la noix de kola, les noix, l’arachide, le miel (consommé avec des noix), la gelée royale, les huîtres, les abats, le cacao.
Les problèmes de fertilité masculine sont en nette augmentation. Si la fécondation artificielle permet de contourner cet obstacle, des solutions plus naturelles et moins coûteuses sont à notre portée. Ceci passe par une alimentation équilibrée, des compléments alimentaires et une bonne hygiène de vie.