armes fondues larmes souriantes le cœur en bord de fossette n’en finit pas de luire un songe écorché à la dépouille décharnée invoque intempestif l’ultime bastion derrière la muraille la langue déraille couvrant la pierre incandescente de graffitis incohérents enluminures de braises aux dentelles lavandières futiles éclaboussures d’orfièvre le cycle de l’instant naît toujours orphelin et glisse comme un onguent sur la sensualité des mémoires vives effacées pour perpétuer encore le frémissement