Pendant que les enfants jouent et se chamaillent dans la cour de récréation, Sarko et les autres vident la classe.
On pense à l'ex-futur PS en lisant cela [et en l'écrivant] mais pas que... D'autres s'amusent ainsi à se rouler dans la farine qui est au plateau à tarte ce que l'écume est à la vague ou ce que la face visible est à l'iceberg.
J'aime beaucoup cette image en ce qu'elle me semble bien raconter ce qui, très sans doute ;-), se passe en ce moment dans notre douce France.
Je n'ai jamais bien compris la différence entre démocratie et république. Jamais bien capté quand il faut utiliser un terme et quand il convient de brandir l'autre. Mais il me semble bien que c'est cela qu'on assassine. Et je ne me souviens pas avoir voté, ni même m'être abstenu, pour cela.
Ici l'école. Là les fonctionnaires. Plus loin la santé. Ailleurs les associations. Sans oublier les travailleurs sociaux, l'état providence, j'en passe et j'en oublie : oui, pendant qu'on se chamaille dans la cour, c'est l'école qu'on flingue et les salles de classe qu'on vide.
Point de jérémiade, ici. Ni de cris d'orfraie.
Je pense trop, mais pas assez fort souvent, qu'on a ce qu'on mérite. Toujours. Aussi permettez moi, du coup, de simplement dresser ce constat. Et d'essayer de le "montrer" avec ma modeste lucarne.
C'est grave ce qu'il se passe. Très grave. Mais l'essentiel est sans doute de creuser le sillon de ce qu'il jaillira de tout cela. Un mal pour un bien ? Je ne suis pas loin de le penser.
Voilà que me parle très fort ce qu'ont dû ressentir il y a quelques années ces salariés qui étaient partis en vacances et qui, à leur retour, avaient découvert que leur usine avait été vidée. En douce, leurs patrons s'étaient délestés des machines. Le vrai scandale est aussi dans cette malhonnêteté crasse. Ces comportements de voyous.