Une entrée en matière prometteuse mais qui pourrait déplaire aux puristes de par sa volonté de s'écarter de la légende arthurienne classique.--------Et puisque l'on parle du Roi de l'Hiver, j'en profite pour conseiller aux amateurs les excellents romans de Bernard Cornwell et notamment sa saga du roi Arthur. Dans cette trilogie (qui n'a rien à voir avec Wanderers), le narrateur est Derfel, ancien esclave saxon recueilli par Merlin et élevé à Avalon. Derfel raconte l’histoire d’Arthur – dont il est devenu l’un des guerriers – à une jeune noble qui voit dans tout cela des histoires merveilleuses et romantiques. L'auteur met l'accent sur l’aspect politique et religieux : diplomatie, croyances, complots, batailles sont au centre de l’histoire.Le style est plutôt réaliste, les combats violents, les comportements parfois cruels. La magie est présente mais en fait elle est très terre-à-terre (pas de « boule de feu » qui jaillit d’un bâton ou de truc comme ça). Pour donner un exemple, Derfel est l’ami de Nimue (dont il est amoureux également), la maîtresse de Merlin. A un moment, Nimue met en fuite des ennemis qui tentaient de s’introduire dans les appartements de Merlin pendant son absence. Pour cela, elle apparaît en transe, hurlant, tenant des serpents dans ses mains, ayant attaché une chauve-souris dans ses cheveux, elle est également nue et badigeonnée de sang de bœuf (super glamour quoi), bref, l’apparition est effrayante et les « méchants » prennent la fuite. Quand Nimue lui explique la « combine », Derfel est déçu : - Mais, tout cela n’est que supercherie ? (il veut croire en la magie, en la puissance des Dieux) Elle lui explique alors sa conception de la magie de cette façon :- La magie opérait du temps où la vie des Dieux croisait celle des hommes, mais il n’appartenait pas aux hommes d’en décider. Je ne puis embuer cette pièce sur un simple claquement de doigt,
Une entrée en matière prometteuse mais qui pourrait déplaire aux puristes de par sa volonté de s'écarter de la légende arthurienne classique.--------Et puisque l'on parle du Roi de l'Hiver, j'en profite pour conseiller aux amateurs les excellents romans de Bernard Cornwell et notamment sa saga du roi Arthur. Dans cette trilogie (qui n'a rien à voir avec Wanderers), le narrateur est Derfel, ancien esclave saxon recueilli par Merlin et élevé à Avalon. Derfel raconte l’histoire d’Arthur – dont il est devenu l’un des guerriers – à une jeune noble qui voit dans tout cela des histoires merveilleuses et romantiques. L'auteur met l'accent sur l’aspect politique et religieux : diplomatie, croyances, complots, batailles sont au centre de l’histoire.Le style est plutôt réaliste, les combats violents, les comportements parfois cruels. La magie est présente mais en fait elle est très terre-à-terre (pas de « boule de feu » qui jaillit d’un bâton ou de truc comme ça). Pour donner un exemple, Derfel est l’ami de Nimue (dont il est amoureux également), la maîtresse de Merlin. A un moment, Nimue met en fuite des ennemis qui tentaient de s’introduire dans les appartements de Merlin pendant son absence. Pour cela, elle apparaît en transe, hurlant, tenant des serpents dans ses mains, ayant attaché une chauve-souris dans ses cheveux, elle est également nue et badigeonnée de sang de bœuf (super glamour quoi), bref, l’apparition est effrayante et les « méchants » prennent la fuite. Quand Nimue lui explique la « combine », Derfel est déçu : - Mais, tout cela n’est que supercherie ? (il veut croire en la magie, en la puissance des Dieux) Elle lui explique alors sa conception de la magie de cette façon :- La magie opérait du temps où la vie des Dieux croisait celle des hommes, mais il n’appartenait pas aux hommes d’en décider. Je ne puis embuer cette pièce sur un simple claquement de doigt,