Au Musée de la Chasse (jusqu’au 22 février), attiré par des sons qui secouent, qui remuent, qui font vibrer le diaphragme, on entre dans une pièce sombre, très sombre, immense, effrayante. Sur un écran géant, des photos se succèdent à un rythme effréné, noires et blanches, plus noires que blanches. Leur cadence vous précipite dans l’image, vous projette soudain en avant, vous fait trébucher, vous cogner à l’image. Les autres écrans, plus petits, disséminés dans la salle obscure, sont plus calmes, non pas contemplatifs, mais traqueurs : on y discerne là un cerf derrière un rideau d’arbres, ici un sanglier se vautrant dans la fange, et là un homme étrange, chasseur ou chaman.
![Chasse et caverne borderland-7_edited_1195325097.1228122004.jpg](http://media.paperblog.fr/i/135/1358708/chasse-caverne-L-3.jpeg)
Tania Mourad étant représentée par l’ADAGP, les photos seront ôtées à la fin de l’exposition. Vous pouvez en retrouver sur son site ou sur celui de la Galerie Dominique Fiat.