Le décalage était grand ce week-end entre les déclarations des dirigeants UMP sur les plateaux et le score de la législative partielle d'Arcachon.
Les dirigeants UMP se lamantaient presque de ne plus avoir "d'opposition" au moment même où le PS leur infligeait une sévère défaite dans une législative partielle en conquérant un siège à la droite.
Il importe pourtant de se rappeler que la députée UMP a quitté son siège pour le Sénat persuadée que sa formation politique n'aurait aucun souci pour garder cette circonscription.
Le Premier Ministre en personne s'était déplacé jeudi pour soutenir le candidat UMP.
Rien n'y a fait. L'écart est considérable : 55 / 45.
Cette partielle montre la moidre mobilisation du camp présidentiel mais surtout l'impact politique de la crise avec un pouvoir qui donne certes l'image de se "dépenser" mais avec des résultats concrets peu perceptibles. De plus, plusieurs dossiers dont l'âge des retraites ou le travail le dimanche troublent significativement le message.