Cela faisait quelques temps que je n’avais pas retrouvé le chemin de ma salle de concert fétiche parisienne, la Flèche d’or. Désormais pour rentrer il faut payer 5 euros en semaine et 6 euros en week end (soit le prix de la consommation dont nous avons droit avec le ticket d’entrée). S’il est assez dommage que l’endroit ait perdu sa gratuité, le prix reste convenable et l’ambiance est toujours aussi cool. Je suis donc allé y faire un tour ce jeudi et ce vendredi avec à la clé quelques petites découvertes bien sympathiques.
Jeudi soir était l’occasion de continuer de constater le grand retour des 80’s qui ne cessent plus d’influencer les nouveaux artistes. Le groupe Chairlift mélange savamment un côté pop à la Kate Bush mêlé à des envoléestrip hop comme en témoigne leur titre Territory. Egalement à écouter, le très bon titre Bruises. Leur album éponyme est une petite douceur à découvrir.
Egalement présents ce jeudi, le groupe Sourya. Une joyeuse bande de mecs dont le chanteur se balade sur scène avec sa Nintendo DS. « On s’appelle Sourya et on joue en ligne » déclare-t-il alors qu’ils font leur entrée. Plus qu’une musique idéale pour les geeks avec ses sonorités de jeux vidéo, la musique de Sourya est un petit enchantement pop-rock. Un talent à suivre…
Blog de Sourya
Ce vendredi, la fête continuait toujours à « La Flèche ». On pouvait retrouver des groupes déjà venus auparavant dans la salle. Parmi eux, Lilly Wood and the Prick. Lorsque je les avais vus la première fois, ils avaient été bookés trois jours avant leur concert. Cette fois ils avaient eu plus le temps de se préparer et j’étais complètement séduit. Titres mieux arrangés et une charmante reprise de Santogold à écouter sur leur Myspace.
Mais la soirée était surtout l’occasion de se trémousser sur le son des One Two. Sans aucun doute un des groupes français les plus cool du moment en matière de pop. C’est simple : chacun de leur titre vous donne la pêche. Grand moment lorsqu’ils chantent, selon leurs dires, leur morceau « Gay Friendly », Wheres my head at.
Enfin, on notera la présence ce soir-là de Carabine. Pop rétro et un tantinet trash. Ils avaient l’air bien déchirés, effectuant certains morceaux en playback. A un moment assez hilarant, un des deux membres du groupe lâche sa guitare alors que le son de celle-ci continue de se déployer…Le chanteur, lui, bouge dans tous les sens et manque de tomber au sol à de nombreuses reprises. Ambiance de feu dans la salle : si les paroles font typiquement penser à une pop parisienne branchouille, leur son est assez imparable et donne une furieuse envie de bouger.