Il faut dire qu’on les avait déjà remarqué en début d’année avec "Handy man", premier single énorme d’une minute et quarante quatre secondes, tout était dit. A présent on a droit à quatorze autres titres du même acabit, pour vingt huit minutes au compteur, autant dire que je risque fort d’aller retourner le disque avant d’avoir fini ma chronique. Mais ce qui empêche ce premier jet de sortir du lot tragique du garage punk à savoir "Toutes les chansons sont les mêmes" c’est cette diversité presque pop je dirais. "Trip to the zoo" se paie le luxe d’aligner au moins deux mélodies en une, et d’être le titre le plus long de l’album avec trois minutes de son. "People talk" est un exemple de glam new-yorkais alors que "Falling down" nous ramène au rock des 70’s. Que dire encore de "Glitter & gold", simplissime mais tubulaire. Dans un genre critiqué, où les solos de guitares se font à deux notes maximum et où la production semble identique de fond en comble, Cheap Time tire son épingle du jeu en ne confondant pas énergie et adrénaline, et une fois de plus cher Nickx, en privilégiant les chansons. _
En bref : Complément indispensable de l’album de Jay Reatard cette année, Cheap Time va vous faire redécouvrir le garage rock, juste pour le meilleur.
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Le Myspace
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"Glitter & gold" :