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Ah que mon ventre te connait
Si j’y pensais deux fois j’en mourrais bien demain
la douleur la souffrance tout ce qui ne se respire pas tout ce qui se refuse tout ce qui s’ote, se retire en chancelant bas …
À toi le refuge
tout ce qui te condamne par l’éternel procès tout
cela je le connais
Oh que trembler est lourd au repas,
bientôt tu le sens le trépas,
tu le veux,
tu l’envie ce moment où tu ne seras plus
Et pourtant sourire
avant avant oui avant
bravant l’instant peu à peu bavant se voyant dans le miroir
à dépérir la trame se détourant du dessin
chassant l’ombre et la lumière du visage
mésestimant les yeux
creusant les orbites avant d’y chuter
Respire encore respire avant de pourrir
respire tu le sens ce moment qui se retient en toi
c’est la vie qui se revient qui se rejoint et ne se reconnait pas
Alors elle fait du surplace et moi aussi
parfois je stop je
Stop mais je ne le crois pas
non je le crois plus et je ne le sais guerre
et ça fait mal trop en trop là comme ce galop que mon coeur lui
Ordonne…et je m’arrête là, oui là, trop las.
écho d’un asthme mélangé…
(écrit sur mes souvenirs de crise, là ça fait longtemps que je n’en ai pas fait de cette ampleur, mais ça reste dans les chairs de la mémoire, à vif, j’y ai rajouté mes tremblements récents et maintenant disparus enfin plutôt très atténués…)