Bravo à Dominique Hasselmann qui a trouvé la solution, du premier coup et de grand matin, laissant Alain.L pénalisé par le fait d’avoir pris le temps d’un petit déjeuner avant de consulter l’énigme du samedi!!!
Mais Tilu,
Dom.A
Claudialucia
Posuto
Jeandler, tous, étaient sûrs de la réponse!
Eh oui, il s’agissait bien du célèbre roman de Umberto Eco , “Le nom de la rose”.
A tous ceux privés d’intuition matinale, le repérage de quelques mots-clés: labyrinthe, pastiche policier, roman initiatique, menait à la solution sur internet.
Sherlock Holmes apparaît dans le libellé, puisque, on s’en souvient, le moine franciscain Guillaume de Baskerville, dont le rôle sera d’enquêter sur une série de crimes commis au sein d’une abbaye, renvoie à la complicité malicieuse de l’auteur avec le roman de Conan Doyle, “Le chien des Baskerville”.
“Le nom de la rose” est une récit s’appuyant sur sept chapitres. Ce chiffre, évidemment symbolique, représente le nombre de jours, de meurtres et d’étapes nécessaires à l’enquête. L’intrigue est nouée autour du récit de la découverte d’un manuscrit aboutissant aux conclusions d’un narrateur devenu vieillard.
A l’instar des principaux personnages renvoyant à quelques illustres penseurs, écrivains ou philosophes, comme Borges , la bibliothèque de l’abbaye joue un rôle prépondérant. Elle symbolise le monde entier, tout comme la bibliothèque de Babel. Et la fin de l’abbaye dans un incendie traduit l’ inversion des valeurs allant de la conservation à la destruction.
Ainsi, métaphore du Labyrinthe des chemins de la connaissance, ce roman a obtenu le prix Médicis en 1982. Il a séduit un immense public par sa construction étonnante, ses références et mises en abîme, son écriture aussi qui a suscité plus d’une vocation mimétique, du Da Vinci Code, à Harry Potter? Ou l’inverse, allez savoir!
Photo de l’abbaye de San Michele, en Piémont, ayant servi de décor au film réalisé à partir du “Nom de la rose”, empruntée à ce site.
Tableau: “La confusion des langues” par Gustave Doré.