Dubrovnik : le chef des jeunes du SDP interpellé en raison de Facebook
Dubrovnik - En raison du groupe Facebook "Je parie que je vais trouver cinq mille personnes qui n'aiment pas Sanader", lancé en mars, le président du Forum des jeunes du Parti social-démocrate (SDP) à Dubrovnik, Niksa Klecak âgé de 22 ans, a été "gratifié" d'une perquisition de son appartement et de trois heures d'interrogatoire à la Direction policière du [district] de Dubrovnik-neretva.
Klecak n'en a pas cru ses yeux lorsque aujourd'hui aux environs de 14h30 la police criminelle munie d'un mandat de perquisition a frappé à la porte de son appartement familial où il vit avec ses parents - avec pour justification qu'il a enfreint la loi sur la paix et l'ordre public.
Croyez-moi que je me suis senti atterré tandis qu'ils fouillaient l'appartement, et lorsqu'ils m'ont pris deux ordinateurs portables et le téléphone mobile, j'ai demandé qu'ils les scellent. Ils ont cherché à travers l'appartement des stickers, des CDs, des "preuves", en pensant que je suis à l'origine du groupe Facebook qui a publié un montage photo du Premier ministre Ivo Sanader avec des insignes fascistes. Tout simplement ils m'ont confondu avec quelqu'un d'autre, car moi j'ai lancé le groupe Facebook "Je parie que je vais trouver cinq mille personnes qui n'aiment pas Sanader", mais je n'ai réalisé aucun montage photo, ce dont la police s'est persuadée après avoir examiné mes affaires personnelles. Je me suis senti atterré, ceci est une expérience traumatisante même si durant les trois heures et demie d'interrogatoire les policiers ont été très polis avec moi, raconte Klecak.
Il ajoute qu'il lui a été dit de manière informelle que toute "l'affaire" est montée depuis Zagreb, et il croit que cela est lié à son engagement politique. Voilà six mois qu'il exerce la fonction de président du Forum des jeunes SDP de Dubrovnik et ce n'est pas la première fois qu'il a des problèmes en raison de son orientation politique et de ses interventions en public concernant certains projets de construction dans la ville dont a parlé son parti. Il trouve encore plus pénible qu'au moment de la fouille se soient trouvés dans l'appartement ses parents, qui sont restés parfaitement interdits devant l'apparition de la police sur le seuil de la porte. Ils ne s'expliquaient pas du tout ce qui se passait et quelle en était la raison, termine Klecak.
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Source : Jutarnji list, le 29 novembre 2008.
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Moi qui croyait qu'en Croatie la police avait d'autres priorités.