Les atteintes cochléaires par une pathologie spécifique :
La maladie de MENIERE
Elle peut se définir comme une affection idiopathique de l’ensemble du labyrinthe membraneux touchant l’adulte sans prédominance de sexe. La triade symptomatique de la maladie de MENIERE est : SURDITE accompagnée d’une sensation de plénitude de l’oreille + ACOUPHENES + CRISES VERTIGINEUSES. Son substratum anatomo-physiologique est probablement un hydrops endolymphatique débutant à l’apex du canal cochléaire, puis s’étendant au reste de la cochlée. Des ruptures du labyrinthe peuvent exister. Certains auteurs émettent l’hypothèse d’un dérèglement du sac endolymphatique.
Pour GUTNICK, dès que l’on arrive à contrôler la maladie et que l’individu n’a plus le sentiment d’avoir les oreilles pleines, qu’il n’a plus de vertiges, ni de perte auditive (fluctuante) et que ses acouphènes n’empirent plus, ceux-ci peuvent être traités par l’habituation ou d’autres thérapies. Les acouphènes associés à la maladie de MENIERE dans sa phase active, sont différents des autres acouphènes.
Prosper Ménière 1799 - 1862