Originaire de Mâcon, en Saône-et-Loire, Jessica a toujours entendu sa grand-mère lui parler de Paris, son luxe et ses paillettes. N’ayant pas les moyens d’en jouir, la vieille femme avait choisi d'y travailler. Deux générations plus tard, sa petite-fille suit son exemple et débarque dans la capitale à la recherche d’un petit job. Elle parvient à se faire engager dans un café, face au théâtre des Champs-Élysées. Une place qui lui permet de partager des tranches de vie avec une comédienne à la recherche de rôles psychologiques, un concertiste de piano qui rêve de partager sa passion avec le grand public et un fils de bonne famille écrasé par un père collectionneur d’œuvres d’art.
En choisissant d’avoir "seulement" quatre personnages principaux, la réalisatrice a pu fouiller leurs caractères, les rendre consistants. Peut-être, aussi, a-t-elle réussi de par ses origines familiales : son père, Gérard Oury, était acteur et réalisateur à succès, et sa grand-mère chroniqueuse de peinture.
Les différentes histoires sont très bien interprétées, notamment par Albert Dupontel et Claude Brasseur. Cécile de France est fraîche et craquante mais surjoue par moments son côté optimiste et candide. Quant à Valérie Lemercier, elle m’a surprise par la justesse de son jeu. Elle m’avait habituée à plus mauvais, notamment dans Palais Royal !
Une très bonne comédie tendre et amusante.