Magazine Cinéma
L'histoire
Gina McVey assiste avec sa famille au dîner d'anniversaire de son père lorsqu'un miroir se décroche du mur et se fracasse sur le sol. Lorsque Gina évoque les sept ans de malheur promis par la superstition, personne ne rit...Le lendemain, dans une rue de Londres, Gina s'aperçoit au volant de sa propre voiture. Stupéfaite, elle suit cette étrange apparition jusqu'à son appartement...Le même jour, Gina est victime d'un violent accident de la circulation qui l'empêche de se souvenir avec exactitude de ce qui s'est passé un peu plus tôt dans la journée...Peu à peu, elle va alors rassembler les pièces du puzzle, et découvrir ce qu'elle n'aurait jamais pu imaginer...
Mon avis
Après le très prometteur premier film de Sean Ellis, Cashback, innovant, beau, drôle et envoutant, j'attendais donc avec impatience son nouvel opus. La déception est à la hauteur de l'attente : très grande. Autant il avait su créer et mettre en scène une ambiance particulière la première fois, autant là c'est complètement raté. C'est tout sauf passionnant. On s'ennuie ferme de la première à la dernière minute. C'est lent, aucun rythme, aucune tension, aucun suspens, rien n'est vraiment expliqué, ça se termine en queue de poisson, totalement incompréhensible. Ça ne fait pas peur, encore moins frissonner et on se fout un peu de ce qui arrive à cette pauvre héroïne. Avec plein de référence éhontées, de David Lynch à L'invasion des profanateurs (et ses multiples remakes) et j'en passe...Le scénario est donc très léger alors que la mise en scène en fait des tonnes et se donne des airs pompeux et prétentieux alors que le tout est vide. La seule chose réussie est comme dans Cashback la photo, qui est très belle. La musique en rajoute des tonnes et souligne les effets qui n'en n'ont pas vraiment besoin. L'interprétation est figée, comme le reste du film d'ailleurs. Même l'excellent Richard Jenkins (The visitor, Burn after reading) a du mal à s'en sortir, tout comme Melvil Poupaud encore à l'affiche d'un film anglo-saxon.
Après un premier prometteur et un deuxième raté, on dira que Sean Ellis reste dans la moyenne. Cela augmente donc l'attente pour un troisième. En espérant qu'il s'éloigne des errances de ce The broken très décevant.
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