Je me souviens qu’en lisant Hugo ou Zola, je me posais cette question : « Mais serait ce possible qu’un jour on retourne vers ces conditions ? »
Aujourd’hui j’ai la réponse : c’est oui. La commission chargée de « repenser le droit pénal pour les mineurs » (Voir ICI) rend sont rapport le 3 décembre à Rachida Dati. Et que préconise-t-elle ? Que l’âge de la responsabilité pénale soit abaissée à 12 ans, que l’on supprime l’ordonnance sur le droit de l’enfant de 1945 et que l’on crée un « code de justice des mineurs ».
Bon ils oublient de dire que le conseil d’état, par une jurisprudence, reconnait que « les sanctions pénales ont une finalité éducative ». Ce qui revient à dire qu’enfermer en taule un enfant de 12 ans c’est…. L’éduquer ! Ne disait on pas cela du bagne et des maisons de correction ? C’est le retour à la bonne vieille méthode avilissante qui est en filigrane. Même si, nous promet on, on ne le fera entre 12 et 14 ans qu'en cas de ... crime. Dans un premier temps...
Mais au fait, une solution simple et efficace serait à proposer ! La pendaison publique ! Mais oui pourquoi se priver, après tout ? Comme on laisse entendre que l’éducatif ne sert à rien, pourquoi garder en vie ces petits êtres inutiles ? Je plaisante bien entendu, mais je m’attends de plus en plus à ce que ce soit l’étape suivante.
Enfermer de force les SDF, utiliser l’accusation de terrorisme contre la contradiction, enfermer les enfants en taule… Beau panel pour notre démocratie non ?