Au moment où l’ONU organise début décembre, sa conférence intérimaire sur le climat qui réunira à Poznan en Pologne afin de préparer l’accord mondial sur le climat à conclure dans un an à Copenhague, le directeur général de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques, de Boer n’a pas pu cacher ses craintes en déclarant, à l’occasion d’une conférence sur la coopération sectorielle à Varsovie, que la crise mondiale ne doit pas servir d’excuse à un ralentissement des efforts.
Yvo de Boer a fait cette déclaration devant des responsables politiques et des représentants des secteurs de l’énergie, de l’acier, du ciment et der l’aluminium, qui sont les principaux producteurs des gaz à effet de serre et qui devront, au cours de cinq à dix prochaines années, remplacer près de la moitié des capacités de production d’énergie.
La solution d’utiliser des technologies peu chères et polluantes, qui engageront l’avenir pour 30 à 50 ans, est aujourd’hui tentante.