Suite à la lecture du dernier billet de Samantdi, voici une petite remarque sur les méthodes qui permettent d'arrêter de fumer. Enfin surtout sur une méthode, qui recueille les suffrages des plus braves : la volonté. On la présente parfois comme la seule vraie solution, les patchs et autres solutions médicales étant reléguées au rang de paliatifs sans efficacité si la personne, dit-on, n'a pas une vraie volonté d'arrêter. D'une certaine façon on n'a pas tort de dire ça. Mais en fait si. Parce que ce n'est pas vraiment de volonté dont il faudrait parler, mais plutôt de motivation. C'est-à-dire qu'un fumeur arrêtera plus sûrement de fumer s'il trouve une motivation réelle pour cela que s'il espère y arriver par la seule force de son irréductible volonté. Le travail principal de toute personne qui souhaite arrêter de fumer est d'abord d'identifier quelle motivation il peut avoir à cet arrêt. Soit par crainte des maladies (surtout si certains proches sont malades de la cigarette), soit pour ne pas indisposer de façon trop importante des proches ou son (sa) conjoint(e), soit pour reprendre une activité sportive, etc. A chacun de faire son marché dans la liste des éléments qui peuvent motiver pour arrêter de fumer pour trouver celui qui fonctionne le mieux. Je trouve vraiment que cette notion de motivation parle plus que l'idée de volonté qui me semble trop vollatile et finalement bien difficile à déterminer pour chacun. Quand on parle de volonté à quelqu'un qui cherche à arrêter de fumer, il n'a rien en main pour entamer sa démarche, il n'a que des mots clinquants qui n'aident pas beaucoup. En lui parlant de motivation il me semble qu'on lui apporte une idée plus pratique et efficace. Et d'ailleurs si l'on y regarde de près on se demande bien sur quel support peut bien fonctionner la volonté. Si ce n'est sur quelque chose qui la motive.