On continue de jouer avec la croissance d’Isabelle. Après être retombée en enfance, on fait machine arrière. Cela pourrait relancer le personnage ne servant à rien depuis le début de la saison. Ces multiples transformations lui permettront elles de retrouver ses pouvoirs ? C’est ce qu’espère le méchant Tom (appelons le comme ça) afin de capturer Jordan Collier. C’est également l’occasion de revoir Lilly la femme de Richard même si c’est seulement une illusion. Ça fait plaisir de la revoir même si Lilly agit davantage comme un robot et je ne l’ai pas trouvé très naturelle. Avec tous les événements on pourrait presque oublier qu’au début de la série c’était eux les deux héros des 4400.
Autre avancée intéressante concernant la promicine, Burkhoff est sur le point de pouvoir déterminer qui peut survivre ou pas à l’injection. Néanmoins, pas de chance pour Shawn, Jordan a réponse à tout. Ce test créer ait encore plus la division dans la population entre les positifs et les négatifs. Là où l’option de Jordan est toute simple, tout le monde prend de la promicine et ceux qui restent, peuvent créer un monde meilleur. Bref toute une génération de sacrifiée mais Shawn n’est pas prêt à s’y résoudre et demande aux gens voulant faire l’injection d’attendre, cela est plus prudent.
Au final, c’est un épisode assez paradoxal car la partie consacrée à Shawn et à Jordan est très intéressante. Ceux ci ont des points de vue radicalement différents et cette opposition entre le maître et l’élève est très bien menée. Celle sur Richard et Lilly nous rappelle les bons moments passés du couple. Et l’intrigue des marqués est toujours ce qu’elle est, c’est à dire toujours assez étrange et je ne sais pas vraiment quoi penser de cette histoire très old school. Pour l’instant je ne déteste pas mais je reste assez sceptique tant ça fait un peu trop parodique pour une série comme les 4400 qui s’est rarement embarquée dans ce registre. Pour terminer sur un bon point, j’ai adoré la blague de Tom et de Marco qui était extrêmement drôle et décalée. Et puis j’ai moi même été piégé.