Chaque jour, services de renseignements et mouvements terroristes se livrent une guerre sans merci au nom d'idéologies que tout oppose. Pourtant, terroristes et agents secrets mènent presque la même vie. Une vie de clandestinité, de manipulation, de mensonges et d’anticipation. Alex et Al Barad sont deux d'entre eux. A la tête du contre-terrorisme de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) pour l'un et d'un réseau terroriste libanais pour l'autre, ils s'affrontent au moyen d’attentats, d’assassinats et de l’une des armes les plus redoutables : les êtres humains. Diane, étudiante, et Pierre, délinquant, vont tous deux être recrutés, formés et endoctrinés par les deux bords. Au mépris de leur vie.
Note :
Surtout, l’histoire m’a beaucoup intéressée. J’ai apprécié la dualité de points de vue. Entre la DGSE et les Islamistes, entre Diane et Pierre. Pourtant, j’ai un chouïa préféré sa formation à elle, comme agent secret, que son engagement à lui, dans le Djihad islamique. Le parcours initiatique de Diane est comme souvent dans ce genre de films bien fait, dynamique et entraînant. Et d’autant plus intéressant qu’il est rare de voir de quelle manière les agents secrets de la DGSE sont formés – et non les personnages plus fictifs que sont James Bond ou Jason Bourne. Et je peux vous assurer que cela déménage !
Au-delà de l’intérêt de l’histoire, il manque le quelque chose qui fait que l’on adhère entièrement à un film. Dans Secret défense, on accroche par la force des choses en raison du rythme soutenu voire éreintant mais l’on n’éprouve pas tellement d’empathie pour les personnages. Pourtant, les acteurs sont plutôt convaincants : Nicolas Duvauchelle, Vahina Giocante et surtout Gérard Lanvin. Mais il manque ce "plus"...