Avenir commun et désirs partagés

Publié le 27 novembre 2008 par Jeanyvessecheresse

John Kennedy Toole, avant que son œuvre ne connaisse un destin brillant mais posthume, avait pris soin de noter en exergue de son roman « La conjuration des imbéciles » cette phrase de Swift que je dois vous avouer avoir des difficultés à considérer au regard des quelques jours de gloire que le PS vient de s’offrir. Jonathan Swift écrivait donc, « Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui ».

Concernant donc le Parti Socialiste, suite au vote des militant(e)s intervenu le 20 novembre, j‘ai tendance à penser que nos ligués à nous s’avèreront peut-être sur la durée des imbéciles mais nous pouvons, cette fois-ci avec certitude, affirmer qu’au terme de ce « débat » de congrès ils sont plus méchants que bêtes.

Reste à envisager le premier terme de la formule de Swift qui nous parle de l’apparition d’un génie. Pour être honnête et toujours au regard de ce qui s’est produit après le vote désormais historique du jeudi, j’ai quelques difficultés à qualifier ainsi ceux qui étaient face aux ligués. En effet après tant de hurlements et d’exigences on constate, maintenant que la température est revenu à la normale, qu’au lendemain du Conseil National on assume enfin, non pas une défaite mais plutôt le fait, à partir d’une dynamique politique impressionnante, une situation de minoritaire, minoritaire d’une poignée de voix, parfois suspectes, mais minoritaire tout de même.

Adieu comptages, recomptages et décomptages, adieu nouveau vote, adieu recours à la justice, adieu toutes ces agitations et contestations improductives qui nous conduisent à penser qu’il n’est point question de génie dans toute cette affaire.

Avec toute modestie qui est la mienne, lundi dernier ici même, je m’efforçais, peu ou prou, de dire cela et…