Une filmo dont il n'a jamais rougi : "Même si finalement j'ai produit plus de films populaires que de films d'auteur, j'assume tous les choix que j'ai faits". Des choix payants puisque ses productions ont cumulé "150 millions d'entrées en France, 500 millions dans le monde", selon sa société, Les Films Christian Fechner.Celui qui avait pour devise de "faire des films plus jolis que la vie" a aussi produit la série Palace et dans un autre registre, Camille Claudel (1988) et Les Amants du Pont-Neuf (1991). Ce film de Leo Carax a été un échec monumental. Sa seule réalisation, Justinien trouvé ou le Bâtard de Dieu, adapté d'un livre de Michel Folco, n'a pas non plus trouvé son public. idem pour sa dernière production, une comédie à la française pourtant, L'Auberge Rouge.Le MagicienEn dehors du cinéma, Christian Fechner était un prestidigitateur. Au sens propre. Il a même été deux fois de suite champion du monde au Congrès mondial de la magie, à la fin des années 70. Il en connaissait des trucs mais pas celui pour faire des films qui marchent. "L'important, c'est de fabriquer des films avec le maximum de sincérité. Il n'y a pas de recette. S'il y en avait, on serait formidablement riches !"Personnellement, j'ai grandi avec beaucoup de films produits par Fechner. Je me rappelle encore des après-midi passés à regarder sur VHS Pierre Richard le prof timide se faire griller le derrière par une ampoule (La Moutarde me monte au Nez), Louis de Funès être victime d'une éruption cutanée spontanée puis d'agueusie (L'Aile ou la Cuisse) ou du milicien Gérard Jugnot réclamer des tickets de pain à la famille Bourdelle (Papy fait de la Résistance). Comme vous tous, non ?source : AFPAnderton
Une filmo dont il n'a jamais rougi : "Même si finalement j'ai produit plus de films populaires que de films d'auteur, j'assume tous les choix que j'ai faits". Des choix payants puisque ses productions ont cumulé "150 millions d'entrées en France, 500 millions dans le monde", selon sa société, Les Films Christian Fechner.Celui qui avait pour devise de "faire des films plus jolis que la vie" a aussi produit la série Palace et dans un autre registre, Camille Claudel (1988) et Les Amants du Pont-Neuf (1991). Ce film de Leo Carax a été un échec monumental. Sa seule réalisation, Justinien trouvé ou le Bâtard de Dieu, adapté d'un livre de Michel Folco, n'a pas non plus trouvé son public. idem pour sa dernière production, une comédie à la française pourtant, L'Auberge Rouge.Le MagicienEn dehors du cinéma, Christian Fechner était un prestidigitateur. Au sens propre. Il a même été deux fois de suite champion du monde au Congrès mondial de la magie, à la fin des années 70. Il en connaissait des trucs mais pas celui pour faire des films qui marchent. "L'important, c'est de fabriquer des films avec le maximum de sincérité. Il n'y a pas de recette. S'il y en avait, on serait formidablement riches !"Personnellement, j'ai grandi avec beaucoup de films produits par Fechner. Je me rappelle encore des après-midi passés à regarder sur VHS Pierre Richard le prof timide se faire griller le derrière par une ampoule (La Moutarde me monte au Nez), Louis de Funès être victime d'une éruption cutanée spontanée puis d'agueusie (L'Aile ou la Cuisse) ou du milicien Gérard Jugnot réclamer des tickets de pain à la famille Bourdelle (Papy fait de la Résistance). Comme vous tous, non ?source : AFPAnderton