Le cheval n’étant naturellement pas fait pour porter un cavalier il convient pour l’homme de monter le cheval en gênant le moins possible sa locomotion et l’utilisation de sa musculature naturelle et de renforcer si besoin, les zones sollicitées par le poids du cavalier qui altère l’équilibre naturel du cheval. Cette modification entraine une modification des allures, elle même étant à la source de contractions musculaires et de raideurs. Il faut veiller à travailler l’assouplissement et la décontraction des muscles et particulièrement ceux du dos.
Un dos mal travaillé peut aboutir à des dorsaux contractés qui étendent le rachis et provoquent un ensellement (assez typique des chevaux ayant un dos long). De fil en aiguille les mouvement s’en trouvent réduits, l’engagement des postérieurs également, au repos le cheval est campé.
L’attitude idéale est celle visant à une encolure basse, les muscles des épaules et du dos décontractés, le dos du cheval s’étend et se renforce au lieu de se creuser et peut s’adapter à sa nouvelle fonction qu’est celle de porter un cavalier.
Afin de corriger un dos mal ou peu musclé:
- abaisser l’encolure: par l’utilisation d‘enrênements en longe (gogue, pessoa) ou en selle comme les rênes allemandes
- élévation du thorax: exercices latéraux, appuyers, épaules en dedans ( permettant une fortification essentielle des fléchisseurs de la tête)
Quoi qu’il en soit travailler le dos d’un cheval se fait toute sa vie durant.