Je suis allée à la pêche aux infos, pas loin ni longtemps… Il m’a suffi d’aller sur le site de Libé-Orléans pour trouver un fort bon article de Mourad Guichard : Marie-Laure ou la vie après soi auquel je ne reprocherais qu’une seule chose : m’avoir fait pleurer comme une madeleine devant mon écran !
C’est que votre mémé Kamizole a beau être une sacrée gueularde, elle n’en n’a pas moins la sensibilité à fleur de peau (ceci étant peut-être la conséquence de cela !). Ce qui faisait d’ailleurs bien rigoler mon amie A… m’entendant renifler en voyant un film cul-cul la prasline. Sensibilité devant toute détresse humaine que j’assume et qui ne m’empêche nullement d’être totalement lucide sur les problèmes soulevés.
Le problème est d’une simplicité enfantine, trop sans doute pour les services du Conseil général qui ont pris le relai des services de l’Etat.
Marie-Laure Mézionnaud a appris en avril 2008 qu’elle était atteinte d’un cancer du foie. Elle sait aujourd’hui qu’il s’est généralisé et que ses chances de survie sont d’un mois ou deux. Elle pense à l’avenir de ses quatre enfants encore très jeunes et souhaite qu’ils soient accueillis par une famille de Puiseaux qu’elle connaît plutôt que dans un “village familial” d’Orléans où ils n’ont aucune attache, comme le suggérait les services départemantaux :
«Il est hors de question qu’ils partent à Orléans, pour un village d’enfants. Je veux qu’ils conservent leurs copains d’école, leurs amis, tous les gens qui leur sont proches. C’est après mon départ qu’ils en auront le plus besoin».
Il semblerait que le Conseil général - hostile à son choix dans un premier temps - soit revenu sur sa position et prêt à agréer la famille d’accueil qu’elle a choisie.
Mais le temps presse. Elle espère être encore près de ses enfants pour un dernier Noël. Qu’il soit le dernier beau cadeau qu’elle leur fera : sa présence.