L'association Droit au logement et les enfants de Don Quichotte ont écopé de peines bien différentes, hier, par le tribunal de police de Paris. Le Dal comparaissait pour avoir dressé un campement de mal-logés rue de la Banque d'octobre à décembre 2007. Un accord de relogement pour les familles avait été trouvé entre le Dal et l'Etat le 14 décembre. L'asso est aujourd'hui punie pour avoir "embarrassé la voie publique en y laissant des objets" (article R 644-2 du code pénal), les tentes donc. Celles-ci sont confisquées et la somme à verser est rondelette, 12000 euros !"Faute d'avoir découragé les mal-logés par la répression policière, l'Etat tente aujourd'hui de couler financièrement l'association qui les a soutenus", a estimé le Dal dans un communiqué.
Jugé pour les mêmes faits, l'installation d'un campement sur le parvis de Notre-Dame, le 15 décembre 2007, les enfants de Don Quichotte perdent leurs tentes, mais pas d'argent. "S'ils font ça pour diviser les associations, on fera appel par solidarité avec le Dal", assure Jean-Baptiste Legrand, président de l'asso.
Après une telle décision de justice, punir pour des tentes disposées dans la rue, quid des nombreux SDF installés dans ces abris de fortunes ?
Par Dorothée
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 09 décembre à 19:39
salut a tout le monde entié les immigré clandestin demande au un d oeil au organisme au socièté au partuculier et autre www.coup-de-coeur.50webs.com
posté le 09 décembre à 19:37
salut a tout le monde entié les immigré clandestin demande au un d oeil au organisme au socièté au partuculier et autre