En autre exemple d’aliénation syndicale

Publié le 26 novembre 2008 par Hugo Jolly

À mon grand regret, la Fédération des travailleurs du Québec a salué le projet de réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2, ignorant ainsi les inquiétudes de divers groupes de médecins, dont un en regroupant une trentaine au Québec.

Ce faisant, les syndiqués de la FTQ mettent aux oubliettes une de leur priorité, qu’est la sécurité de ses membres ou de leurs proches. C’est que les études vont d’ailleurs en ce sens, elles permettent de signaler que les cas de cancers et de leucémies sont élevés en périphérie de plus de 136 centrales nucléaires à travers le monde, d’après une étude états-unienne entre autre.

Également, on répète que le combustible nucléaire est encore plus limité que le charbon ou le pétrole et qu’il polluant dès l’extraction, avant même d’être envoyé dans les centrales nucléaires.

Quant au déchets nucléaires, un problème majeur s’impose, car on ne sait pas quoi en faire. Pour l’instant , ils sont envoyés sous le tapis, comme c’est le cas pour la poussière dans la maison d’un paresseux irresponsable.

Mais le ministre de la santé, armé d’aucune étude en main, renvoie les médecins spécialistes chez eux. (Ça me fait drôlement penser aux «médecins» de la CSST (BEM) qui contestent sans cesse mes médecins spécialistes et détenteurs de vrais diplômes. 70% des contestations du BEM sont renversées à la Commission des Lésions Professionnelles, puisqu’elles ne sont jamais scientifiquement prouvables.)

Pour une seule et maigre contribution de 3% dans notre réseau énergétique au Québec, Québec octroiera  1,9 milliard de dollars. Cela faisait l’affaire des membres de la FTQ, bien que ces 800 emplois génèrent en fait, un haut taux de pollution vis-à-vis l’humanité. Une aliénation pure et simple.

Est-ce qu’il faudrait défendre des emplois comme; «marcheur sur braise», «coureur à pied d’autoroute» ou encore, «pompier de Volcan»? Cela n’agace t-il pas la FTQ, de savoir que ses membres risquent leur vie à: polluer d’avantage la planète, en y déposant des déchet nucléaires non-recyclables pour l’instant, tout en participant à une si faible contribution énergétique?

Si le «peek» de Hubert en effraie quelques uns, sachez que le «peek» du combustible nucléaire viendra bien avant!

J’ai certes une chose à dire sur le sujet, étant moi-même au courant des problèmes engendrés par une blessure au travail. Les syndicats devraient d’avantage se soucier des dangers que comportent ce genre de travail et se fier un peu plus aux scientifiques qui s’inquiètent pour eux.

Sinon, le cas me fait également penser à la foresterie, où les travailleurs s’en prennent aux groupes environnementaux et aux autres scientifiques alors que dans les faits, ils devraient s’en prendre à leurs élus n’ayant pas envisagés les émissions de craintes de la classe scientifique. Les élus ont le pouvoir de changer les choses, comme de réorganiser le travail, en donnant par exemple, la chance à ces travailleurs de se réorienter dans d’autres domaines. Les bucherons et les autres travailleurs de bois ont certes contribué comme nul autre au Québec quant à l’avancée de celui-ci, mais aujourd’hui, ce n’est pas la qualité de leur travail qui est remise en question…

En 2008, on peut conclure que la Terre est ronde, et que le combustible nucléaire est limité, polluant, dangereux pour la santé et impertinent vis-à-vis les besoins énergétiques de l’humanité. J’ose espérer que la FTQ se mette à l’heure juste, pour le bien de ses membres au moins!

Source:
http://www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2008/11/25/001-gentilly-medecins_n.shtml