La France connaît actuellement une politique de droite dure, plus dure que tout ce qu’elle a pu connaître au cours du siècle précédent. Nicolas Sarkozy s’emploie à casser la Sécurité sociale, le Code du travail, l’Éducation nationale, notre Armée et j’en passe. Il a asservi les médias, rétabli le crime de lèse-majesté, débauché quelques personnalités dites de gauche mais surtout friandes de miettes de pouvoir et il s’efforce de domestiquer la justice. Les passe-droits se multiplient en faveur d’industriels, de ses copains, de sa famille. Son quinquennat, significativement commencé par un dîner au Fouquet’s suivi d’une croisière en Méditerranée chez des amis fortunés, n’a qu’un seul but, servir les riches, les siens et se servir.
Pendant ce temps-là, après dix-mois de mutisme, que fait le parti socialiste ? Il se déchire pour savoir qui, de la motion D ou de la motion E, gagnera le titre si prestigieux de Premier secrétaire du PS. De part et d’autre, les combines, les ralliements, les trahisons se multiplient en des rencontres ou des harangues desquelles suinte la haine, tirades complaisamment rapportées par des médias à la botte d’un pouvoir ravi de l’aubaine.
Y aurait-il plus de distance entre deux factions du PS qu’entre ce même PS et la droite qui écrase le pays ? Si le PS n’est pas capable de construire une autre voie et d’offrir ainsi au peuple français une alternative, entre une droite avide de fric et une gauche soucieuse de justice, notre pays désespèrera sa jeunesse et glissera inexorablement vers des temps lourds de guerre civile. Honte à tous ces baronnets qui se trompent d’adversaire et qui, au lieu de dénoncer les méfaits de notre gouvernement, ternissent la cause qu’ils devraient servir !
PS (si j'ose l'écrire) : un problème informatique me prive actuellement de mon accès personnel à l'Internet