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Neo-chronique cinematographique

Publié le 26 novembre 2008 par Soliblog
Et que je m'en vais... non, je ne pars pas déjà, je suis certes encore faible oh que je suis encore faiiiiiiibleeeeeuuuuuuux après que j'ai (à peu près) réussi à vaincre ce fourbe virus rhumo-sinusital qui a bien failli m'achever tel un cheval !, mais quand même, je peux écrire plus de 8 mots pour mes chers lecteurs avides de cinéma, ou pas, mais dans le doute moi je ne m'abstiens pas... et que je m'en vais, écrivais-je, néo-chroniquer sur l'avant-dernier film dans les salles obscures, à quelques petites lumières près, visionné: "MOSCOW, BELGIUM" (en flamand: Aanrijding in Moscou) réalisé par Christophe Van Rompaey, sorti sur les écrans hexagonaux mercredi dernier (le 19 novembre 2008, pour ceux qui nous liraient dans le futur) et distribué par Bac Films (à leur tableau de chasse cette année: "Un Conte de Noël" - j'aurais pu/du vous le conseiller celui-là... - "Back Soon",...; c'est déjà pas mal, non ?).Le synopsis: "Abandonnée depuis cinq mois, deux semaines et trois jours par son mari qui l'a quittée pour une femme deux fois plus jeune, Matty (41 ans) vit avec ses trois enfants à Moscow, un quartier populaire de Gand, en Belgique.Sur le parking d'une grande surface, sa voiture se fait accrocher par le camion de Johnny (29 ans), séparé depuis dix-huit mois de son ex-femme.Ce banal accident va pourtant bouleverser l'existence de Matty.Car, malgré les mises en garde de Werner, son mari de nouveau amoureux d'elle, le regard ironique de Véra sa fille aînée, contre toute attente et presque malgré elle, Matty s'éprend de Johnny..."Alors certes, écrit ainsi, ça ne semble pas casser neuf pattes à un mouton (à un canard non plus du reste... pas même trois... de toute façon nous sommes non-violents ici), et puis ces acteurs inconnus (dans leur pays d'origine aussi, si cela peut vous rassurer) et leur étrange dialecte qu'est le guttural flamand (car il va sans dire, par contre on peut l'écrire, que tout film doit se voir en version originale, histoire notamment de ne pas perdre la moitié du jeu de l'acteur...), et quand vous saurez que vous pourrez très bien reprendre le cours normal (quoi que) de votre petite (quoi que) vie sans avoir vu ce film russo-belge... Oui mais (car, règle n°368 alinéa 15bis, il y a parfois un mais après un oui) Moscow, ici, n'est pas la capitale de la Russie in Anglish mais le nom d'un ancien quartier ouvrier qui se trouve à Gand, en Belgique, et cette oeuvre sans prétention a été réalisée en toute conscience (NDLRDS: de sa non-prétention), en 20 jours seulement, dans de vrais décors, une histoire classique mais vraie, des acteurs extras et vrais, beaucoup de sourires (sauf lorsque le voisin de ma voisine de devant a commencé à lui mettre des coups de pieds - une histoire vraie là aussi; n'hésitez-pas à me contacter si vous souhaitez connaître son fin mot)... tout le contraire, en somme, du détestable "Musée Haut, Musée Bas" signé Jean-Michel Ribes (la longue attente post-projection, sur le trottoir, dans le froid automnal, aurait du m'alerter mais je n'ai pas réagi aux cris du cygne: "N'y vas pas ! N'y vas pas ! Cui cui cui !"), prétentieux, long, ennuyeux, long, répétitif, long, pas drôle, long, passage du théâtre au cinéma râté râté râté, long...Mais l'heure de votre 1er cours de flamand a sonné (Driiiiiiiing !). Allez, tous avec moi: "Miaammm ! Patatas !".

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