J’aime pas le dentiste ! C’est ce que me dit mon petit dernier mais s’il voyait un dentiste équin, il emploierait sûrement un autre terme que le « j’aime pas ». Il est vrai que la taille de la râpe servant à égaliser les surdents laisse perplexe.
Pourquoi nos chevaux ont-ils besoin de la visite d’un dentiste ?
Dès l’âge de trois ans, des pathologies peuvent apparaître et créer des troubles dans l’alimentation, des douleurs qui peuvent être très gênantes avec un mors, morsures de la joue ou de la langue.
Il y a plusieurs types de problèmes, voici les plus fréquents, tout d’abord les dents de loup. Ce sont des prémolaires de lait qui sont coniques et se situe devant les prémolaires de la mâchoire supérieure. Elles sont douloureuses car le mors appuie dessus. Elles sont systématiquement retirées par le dentiste, c’est une intervention bénigne.
- Les surdents : les dents poussent en permanence et c’est l’alimentation qui sert d’abrasif pour maintenir le niveau des dents. Quand une dent ne s’use pas correctement, elle pousse en pointe, c’est la surdent. Le dentiste va râper cette pointe pour remettre les dents au même niveau.
- Les pointes : comme les surdents mais sur les premières et dernières molaires.
- Le tartre : il ne pose des problème que s’il est trop présent à la base des dents et donc affecter la gencive.
Il est conseillé de faire examiner le cheval avant son débourrage afin de régler d’éventuels problèmes avant l’introduction du mors dans la bouche.
Pour l’entretien, il est recommandé une visite annuelle, notamment le limage pour la mise à niveau des dents. Le vétérinaire peut parfaitement effectuer cette visite lors de celle des vaccins.