Et si on parlait des vrais sujets ? (Tribune dans Puteaux Infos de décembre)

Dans Puteaux Infos de décembre, je consacre ma tribune aux conséquences de la crise financière et économique pour les Putéoliens. En ces temps difficiles, il est de notre devoir d'élus locaux d'être à leur écoute et à leurs côtés et de savoir nous unir pour imaginer et soutenir des réponses adaptées à leurs attentes. Qu'en pensez-vous ? Faites-moi part de vos réactions et suggestions.

Et si on parlait des vrais sujets ?

La crise financière qui touche le monde de la finance et met en péril l'économie mondiale est particulièrement profonde. Il ne faut pas se voiler la face, si la politique du président Sarkozy a permis à la France d’être le seul pays de la zone euro à ne pas entrer le mois dernier en récession, le retour à une croissance saine n'interviendra que dans quelques années.

Pendant ce temps, les socialistes se déchirent à leur Congrès et à Puteaux, Alternance Puteaux n’en finit pas de régler ses comptes post-municipales et préfère discuter de sujets secondaires, comme le nombre de mètres carrés de la patinoire de Puteaux en Neige.

Au plus près de la population, il est pourtant de notre devoir d’élus locaux de s’interroger sur les conséquences de la crise pour notre ville et pour les Putéoliens. Les projets de nouvelles tours de la Défense semblent remis en cause par les organismes financiers, touchés par la crise. Ces retards impacteront les recettes de notre commune.

L’ouverture d’un centre médico-social à la pointe de la technologie et accessible à tous tombe à point nommé pour aider nos concitoyens à préserver leur santé dans cette période difficile. L’effort de réduction des dépenses publiques annoncées lors du dernier Conseil municipal et la mobilisation du CCAS pour répondre aux besoins des plus démunis va dans le bon sens. Nous devons cependant aller plus loin. L’ensemble des élus devrait s’unir et soutenir l’action de la municipalité en faveur de l’emploi et de la reconversion, de l’aide à la création d’entreprise et l’accès au logement pour tous : les plus démunis, les étudiants, mais aussi les classes moyennes qui ne bénéficient pas d’aides et sont touchées de plein fouet par la crise actuelle.