La partie centrale de l'arc Apocalypse est publiée dans le Ultimate X-Men #48, sorti aujourd'hui en kiosque.Après s'être emparé de l'âme de quelques mutants, Sinistre subit une transformation (comme le premier Cell venu !) et devient Apocalypse. Son terrible pouvoir met en déroute les X-Men et même les Fantastic Four venus prêter main forte. Il reste cependant un espoir ; Cable s'est emparé du professeur Xavier et l'a ramené dans "son" futur afin de le préparer à la confrontation. Leur retour peut faire basculer la situation et mettre fin à la menace du premier mutant qui souhaite régner en maître sur la terre entière (quand on a des pouvoirs, autant avoir de l'ambition...c'est môman et pôpa Apocalypse qui doivent être fiers !).Avec cette saga, Robert Kirkman (The Walking Dead, Invincible, Marvel Zombies) signe la fin de son passage sur la série. Les deux épisodes du jour, malgré quelques apparitions de guests (Spider-Man notamment), sont plutôt longuets et axés sur la baston pure. Entre les voyages dans le temps, Apocalypse et même un p'tit coup de Phénix pour la route, on ne peut pas dire non plus que l'on fasse dans l'originalité.Finalement, Kirkman, malgré son grand talent, ne laissera pas un grand souvenir de son run sur ce titre, le meilleur moment étant sans doute son arrivée, avec Date Night, une histoire plus calme qui permettait de creuser un peu les personnages et leurs relations. Ce genre d'ambiance plus intimiste étant l'un des domaines dans lesquels l'auteur est le plus doué, il est dommage qu'il n'ait pas continuer à explorer cette voie.Niveau dessin c'est Salvador Larroca qui s'y colle, le tout étant colorisé, de fort belle manière, par le regretté Stéphane Péru (ça y va les disparitions en ce moment...Dieu est en train de monter sa propre ligne de comics ou quoi ?). Les covers, du même tandem, valent plutôt le coup d'oeil également.En janvier, ce sont Aron Coleite et Mark Brooks qui prendront le relais.Un visuel très beau mais desservi par une histoire trop classique pour laquelle le lecteur aura du mal à s'emballer.