Aujourd'hui, on célèbre la journée internationale contre la violence faite aux femmes.
Cet événement n'a rien d'une lubie, le problème perdure... Vraiment. Partout.
Du geste déplacé au viol, de la petite allusion sexiste au harcèlement et à l'agression verbale (menace, injures), de chez soi à l'espace public ou au lieu de travail, la femme continue d'être la victime de la violence de certains hommes... mais aussi d'autres femmes!
Les actes de violence subis sont trop difficiles à raconter, la femme agressée est seule dans sa détresse.
Des initiatives voient enfin le jour, notamment à Strasbourg comme le mentionnent les DNA de ce matin et Relatio-Europe :la mairie nomme une déléguée aux droits de la femme, il s'agit de Miné Gunbay, actuellement conseillère municipale, qui sera chargée de répondre à ce fléau par le biais d'un groupe de travail et d'un partenariat avec les acteurs du Conseil de l'Europe déjà mobilisés sur le sujet.
La violence faite aux femmes existe au-delà des silences, et atteint leurs enfants, et par conséquent la société toute entière. Certains traumatismes ne peuvent s'effacer que par la promesse de la fin de ce type de comportements, sinon ils restent ancrés en nous et trouvent leur expression par la peur de l'autre ou au contraire le mimétisme...
Dernière étude de l'INSEE : ici
Amnesty International (et bien d'autres organisation malgré l'indifférence générale) poursuit sa campagne, par le biais de pétitions et de ce film tourné par Olivier Dahan :