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Monitoring the Lakers

Publié le 25 novembre 2008 par Masterzen

Hgo Chronicles 

Article 1

Monitoring the Lakers

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Are we there yet?* Nop…

Coach Randy Brown, assistant aux Kings de Sacramento, sait à quoi ressemble une équipe aspirant à 70 victoires. Il en a fait parti. Les Bulls de 1995-96 ont en effet terminé leur saison avec un bilan de 72 victoires pour seulement 10 petites défaites. Dimanche soir l'ancien Bull de Chicago se rendait au Staples Center affronter une autre équipe qui pourrait établir une toute aussi belle performance en saison régulière. Les Lakers de Kobe Bryant confirment en effet tout leur talent en ce moment, affichant un prometteur 10-1 avant d'affronter ce qu'il reste de la rivalité entre les Kings et les angelinos. “Les petits [Rookies et jeunes] ne se souviennent peut être pas de ce qu'était un Kings-Lakers il y a quelques années” assure Bobby Jackson de retour chez les Malloffs depuis peu, “mais les anciens comme Brad [Miller], Kobe ou Fisher le savent. Il y a toujours quelque choses de particulier” assure l'ancien meilleur 6ème homme de la ligue avec cette même équipe aux micro de TNT. Quelques heures plus tard les Lakers regagnent le tunnel, forts d'une nouvelle victoire 118-108 durant laquelle la seconde unit aura eu du mal à contenir les jeunes rois aux dents longues. Kobe, Odom et Pau remettront les ors et pourpres sur les rails et offriront un 11ème succès à la franchise cette saison en 12 rencontres. En 1995 les Bulls de Jordan commencèrent leur saison historique par un 10-2, s'inclinant face aux Sonics le 26 novembre avant d'enchainer pas moins de 13 victoires consécutives pour établir un joli record (23-2) à Noël. Pur hasard du calendrier, seuls 7 des 16 futurs adversaires des Lakers ont un bilan positif avant la bataille au sommet du 25 décembre prochain face aux Celtics. “Bien entendu les Lakers sont dans la course” assure Brown, “mais ils sont meilleurs que nous l'étions à l'époque. En même temps la ligue est plus forte aujourd'hui, il y a plus de bonnes équipes; une certaine parité. S'ils restent en bonne santé, LAL peut atteindre la barre mythique des 70.“Les californiens sont capables de beaucoup de choses et impressionnent pas mal d'observateurs depuis ce début de saison. Pas mal de monde sauf moi je dois dire.

Monitoring the Lakers

 Vu sur NBA.com

Ok les stats sont haurissantes et ne mentent pas (+13.25 points d'écart en moyenne par match sur les 12 matchs contre +9.2 pour Chicago en 95 par exemple), mais le fond de jeu reste tout de même très irrègulier, et ce, de chaque côté du terrain. La défaite face aux Pistons a servi de douche froide pour certains fans qui voyaient déjà les problèmes de l'an passé envolés en un été; à savoir la robustesse de cette équipe. Ok les Pistons ont shooté avec une insolence rare au Staples Center, rentrant au vestiare avec pas loin de 55% de réussite aux tirs pendant que les locaux s'acharnaient pour rester à flot. Il y aura toujours des jours off et des jours on, pour preuve le Wolves-Pistons de dimanche dernier où les hommes du Michigan cumulaient un infecte 9/35 (Iverson, Rip, Kwame et Sheed) à 4 sur le 5 majeur, s'inclinant de 26 unités face à l'un des pires records de la ligue. La vérité entre ces deux games est que Détroit a totalement fait déjouer les champions de conférence en jouant des coudes en attaque et en boxant tous les rebonds en défense. L'espace de 45 minutes ont a cru revivre l'enfer des NBA Finals 2008. 45 minutes seulement car la fin de rencontre a révélé un nouveau visage… En se battant sur chaque possession comme des morts de faim les locaux ont tout de même évité le blow out qui se présentait durant le 4ème quart temps. L'équipe a plus de ressource, plus de talent mais surtout plus d'expérience et de coeur. Comme à son habitude Phil Jackson en use et en abbuse. Dernier exemple en date face aux Kings, match durant lequel il garde volontairement sa seconde unit sur le terrain pendant la remonté de violets et noirs. Kobe, Pau et Lamar ne reviendront que pour assurer la victoire, une fois la leçon donnée “aux petits”.

A un trade de la perfection

Les Lakers sont meilleurs que l'an passé ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, ne serait-ce que par le retour du meilleur joueur du banc actuellement: Trevor Ariza. Ariza is the real deal. En attaque comme en défense, l'ancien joueur de UCLA se rappel aux bons souvenirs à Los Angeles depuis le début de saison. 9.3 points, 5.3 rebonds, 2.3 passes et surtout 2 interceptions par match en 23 minutes de jeu en sont la preuve. Insaisissable en attaque, celui que Jax surnommait “le fantôme” il y a peu joue les angles et les back doors à la perfection. Son physique longiligne est un avantage certain pour finir certaines actions offensives en tant que slasher et devient incontournable pour défendre sur les shooteurs et sortir dans les corner côté faible lors de la zone. J'adore Ariza depuis la présaison, le joueur (et l'homme) s'est vraiment remis en question et demandé comment il pouvait servir cette équipe au mieux. Je n'ai pas toujours été grand fan mais il faut dire que sa nouvelle adresse à trois points à permis à l'attaque en triangle de se développer avec la seconde squad et de permettre de plus en plus l'extra passe. Il a rendu le jeu du banc moins brouillon au point de gagner sa place dans le cinq majeur lorsque que Vlad est en dedans. Ayant ceci en tête je fais partie des sceptiques qui pensent que Los Angeles est à un trade de l'équipe parfaite, à un transfert du titre assuré. L'an passé j'écrivais que L.A ne serait pas champion malgré de bons playoffs. Cette année, (sous réserve de blessure) je pense que l'équipe est prête mais pas assurée.

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Trader un joueur actif peut faire

rentrer Yue dans la rotation

Il manque du muscle et de la combativité à l'intérieur pour pouvoir être au top. Ok Lalaland possède la meilleure rotation de la ligue dans la peinture (bizarre d'écrire ceci pour la première fois depuis des annèes…). Le duo Gasol/Bynum est propre et intelligent. Un parfait combo entre force et technique, le tout agrémenté de la polyvalence d'Odom et des deux jokers que sont Mihm (homme de métier) et Powell (tellement plus intéressant à exploiter que Turiaf - et en même temps il n'y a pas de mal). Cependant j'aimerai voir un Powe, un Glen Davis ou un Jason Maxiell prendre de la place et rendre autant de coup qu'on lui en donne. Pau a montré qu'il pouvait être agressif et performant avec succès notamment cet été à Peking mais il a aussi montré qu'il pouvait tout autant disparaitre et pas seulement quand Kobe prend le match à son compte. Faire un trade pour apporter un tel gabarit sur le banc n'est pas un luxe… L.A a encore de la profondeur à mettre en oeuvre (Sun Yue). Trader Odom n'est pas une bêtise non plus… A suivre…

Si l'on devait faire un bilan après 13 rencontres, quelques heures avant de recevoir les Nets de Devin Harris (une prière à trois points et un alley hoop arrière ne me feront pas changer d'avis sur Carter…), les Lakers sont les candidats quasi-parfaits aussi bien à une saison historique qu'au titre. L'attaque en triangle a encore besoin d'être travaillée, surtout à l'intérieur (sans être trop exigeant, Bynum et Gasol en sont tout juste à leur balbuciment), KB24 a besoin de reposer ses jambes (merci Phil pour le temps de jeu réduit), Ariza, même s'il s'apparente de plus en plus à un facteur X, doit rejoindre le 5 majeur et enfin Mitch ne doit pas trop s'endormir sur ses lauriers. 2009-2010 arrive vite, et même si le contrat de Shaq ne pèse plus sur la franchise, ceux d'Odom et Bryant peuvent encore quitter le Lakeshow dans quelques mois….

*On est arrivé? Nan…


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