Trois jours auparavant, le 14, le procureur de la Cour avait lancé un mandat d’arrêt international contre un chef d’Etat en exercice, le président soudanais Omar Al Bashir. Une première qui ne fut pas sans poser des questions aux organisations humanitaires engagées au Darfour. Par exemple : faut-il suspendre certaines actions initiées par la CPI pour des raisons humanitaires ?
Le prochain ” 5 à 7 du CICR” sera consacré à la justice pénale internationale sous l’angle de ses relations avec l’action humanitaire opérant en zones de conflits armés.
Le débat se tiendra dans les nouveaux locaux du Centre d’Accueil de la Presse Etrangère (CAPE) et sera diffusé en direct et en vidéo sur le site de France Inter, le 27 novembre prochain à partir de 17.00.
Claude Jorda, ancien juge à la Cour Pénale Internationale, Lise Boudreault, chef de l’unité de diplomatie humanitaire du CICR et Simon Foreman, président de la coalition française pour la Cour pénale internationale répondront aux questions de Bernard de la Villardière avant d’engager le débat avec le public composé de responsables d’ONG, de chercheurs et de journalistes.
Amis internautes vous pouvez également poser vos questions. Je ne manquerai pas de les transmettre. Il suffit de les mailer > fred.joli@gmail.com
(*) La Cour pénale internationale, indépendante des Nations unies, créée le 17 juillet 1998 par 120 Etats, est devenue opérationnelle en 2002 après que le Statut de Rome eut été ratifié par la moitié d’entre eux.107 Etats sont aujourd’hui parties à ce statut.
PS : On peut revoir les précédents “5 à 7 du CICR” :
15 novembre 2007 : “Engagement humanitaire : l’indignation suffit-elle ?” avec Rony Brauman, Jean-Paul N’Goupandé et François Bugnion.
21 février 2008 : “Groupes armés, compagnies de sécurité : ont-ils tous les droits ?” avec le Général Jean Heinrich, Elisabeth Decrey-Wagner, Gérard Chaliand et Sylvain Vité.
19 juin 2008 : “Humanitaire et terrorisme : la porte étroite…” avec Rony Brauman, Louise Avon, Michel Veuthey et Balthazar Staehelin.
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