Gone, Baby, Gone (Dennis Lehane, 1998)

Dans son désir de vous faire découvrir ce fantastique auteurs de polars (oui je sais ce jugement n’engage que moi) qu’est Dennis Lehane, Loisirs and co vous propose la critique de “Gone, Baby, Gone” le quatrième volet des aventures de Kenzie et Gennaro (et l’avant dernier malheureusement) et peut être le préféré et le plus engagé de Mister Lehane.

Alors que “Sacré” entraîne le lecteur dans l’univers des milliardaires et des sectes, “Gone, Baby, Gone” explore lui les méandres de la petite misère et de …l’enfance.

Alors que l’affaire “Sacré” leur avait été légèrement imposé (un kidnapping en bon et due forme), Patrick Kenzie et Angela Gennaro ont réouvert leur cabinet et recommence leurs investigations en prenant bien soin d’éviter le plus possible la violence (le passage avec l’iguane est tordant). C’est dans ce contexte qu’ils sont contactés par l’oncle d’un enfant disparu. L’affaire est ultra-médiatisé et le couple de détectives hésite à prendre cette affaire. Mais la personnalité de la mère, toxycomane et amatrice de comptoir de bars, cadre assez mal dans le tableau.

C’est dans l’univers de la drogue que nos deux chouchous vont aller chercher ce petit enfant et découvrir lors de leur voyage une face de l’humanité que peu de gens acceptent de voir.

Encore un chef d’oeuvre à l’actif de Monsieur Lehane pour un roman où il s’est beaucoup engagé …. La série continue et elle est toujours aussi … passionnante.