La bave aux lèvres, quelque peu.
Déjà un moment que le pays des vieux s'est transformé en un presque champ de cadavres que ces vains mots épars pillés quelque part semble ressusciter pour le moment. La faute à personne sauf la mienne. Aux autre aussi un peu. Les gugus s'amusent toujours autant dans la polémique vaine, c'est toujours reposant, quoiqu'on en dise, pense. Qui n'est pas content aille se faire cracher à la gueule par le premier venu.
En attendant une note qui ne vient pas sur le brillant Arbre de Fumée de Denis Johnson pour le Fric Frac Club, avant la fin de 2008 je vous promet, sur cet ouvrage d'une force assez singulière toute en décalages, en diffractions et autres termes que je remets à plus tard.
En attendant eh bien je me tape Omega Minor de Paul Verhaeghen, à paraître en Lot 49 pour 2010 (si son traducteur n'est pas déjà écrasé par son clavier), et c'est fortiche. Un peu de Mann aussi pour ne pas perdre ses classiques, Docteur Faustus oui mes amis deux gros livres commme dirait la presse.
Mais c'est l'Histoire qui domine par ailleurs. Et ça, je vous l'épargne. On est content de voir que les camarades tiennent eux, ont plus de rigueur et qu'ils continuent d'alimenter mes fantasmes (littéraires) et contribuent toujours à alourdir une hotte qui va craquer sous la prise. Espérons que les listes de noël ne sont pas indexées sur l'inflation.
Le grand Kapital m'encule. J'encule le grand Kapital. N'y voyez aucune haine, simplement une circonstance de passage. Un gagne petit ne saurait aller plus loin.
Ps : lu les 10 000 premiers mots de Blood's a Rover. 2009 ne saurait arriver assez vite. C'est assez déconcertant, délirant, énorme. Ca commence pied au plancher, pourquoi autrement. Du pur Jus, débarassé des Fioritures et effets de style trop poussés poussifs du précédent. Le père noël va donc refaire ma collec complète d'Ellroy, en anglais s'il te please.