Des rues sans embouteillages et une circulation jusque-là frénétique étrangement calme : depuis le 27 juin, l'essence est rationnée en Iran, quatrième puissance pétrolière au monde, qui se trouve contraint, en raison d'un manque de raffineries, d'importer 40 % de ses besoins en produits pétroliers raffinés. A cause de ses activités nucléaires, l'Iran a été frappé de sanctions de l'ONU et celles-ci pourraient s'accroître à l'automne, avec le vote d'une nouvelle résolution au Conseil de sécurité. Le pays est en outre soumis à des sanctions unilatérales américaines restreignant les transactions financières. Mais ce sont, selon certains analystes à Téhéran, des discussions au Congrès américain à propos d'un éventuel embargo international sur les ventes d'essence à la République islamique qui ont décidé les autorités iraniennes à franchir le pas du rationnement. Elles veulent s'affranchir d'une dépendance jugée trop dangereuse, au moment où les tensions ne cessent de croître au Moyen-Orient .....
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