Les Simpson, la suite…

Habituellement, lorsqu’un film au succès assuré comme les Simpson sort et qu’il m’intéresse, j’essaie d’aller le voir le plus tôt possible. C’est pas pour être le premier à le voir, loin de là, mais juste pour pouvoir être certain de ne pas être influencé d’une quelque conque manière lorsque je le verrais.

Mais bon, cette fois, c’est manqué. Les « on voudrait que ça ne finisse jamais », « c’est trop court » ou les « c’est vraiment un bon film » n’ont fait qu’augmenter mon intérêt! C’est cependant l’effet inverse qui s’est produit, je m’attendais à un tel chef-d’oeuvre que je ne pouvais qu’être déçu.

Le film en général représente bien les Simpson, mais je préfère tout de même le concept original de 23 minutes où les défauts sont moins apparents. C’est peut-être que le scénario qui ne m’a pas plus, mais, j’avais l’impression que ça manquait de réalisme. Habituellement, les péripéties des personnages sont moins exagérées… moins tirées par les cheveux, c’est surtout ça qui m’agaçait. C’est sans compter que la plupart des meilleures scènes se retrouvaient à l’intérieur du site officiel du film!

Sinon, pour en revenir au scénario, c’est digne des films à gros budget et vide de sens typiquement hollywoodien! Si les Simpson sont aux dessins animés ce que Michael Moore est aux documentaires… Espérons au moins que le but était de dénoncer le fléau qui parcourt les contrées de l’oncle Sam et que, cette fois, les Américains ont compris la leçon!