Pour vous faire patienter avant mon billet sur Le Maître du temps, pavé de Louise Cooper en cours de lecture, je souhaitais évoquer ce soir un aspect difficile de la vie du lecteur.
La lecture n’est pas de tout repos, loin de là, car même quand on lit au chaud sous la chouette, bien des problèmes techniques peuvent se poser.
Comment faire lorsque votre moitié, harassée de fatigue et néanmoins sensible à la lumière du fond de son coma éthylique réparateur, ne peut trouver de repos réel que dans la totale obscurité, et que vous, aimable lecteur/trice, souhaitez lire un brin avant de céder aux invitations lascives (ou non) de Morphée ?
Supposez que vous n’ayez pas, honte à vous, l’équipement du spéléologue ou du mineur de fond, comment faire ?
C’est cela l’amour de la lecture, être prêt à tous les sacrifices et à payer de sa personne.