Depuis que l'on pèle, coupe ou hache les oignons, soit depuis la nuit des temps, toutes sortes de méthodes plus farfelues les unes que les autres, ont été mise au point pour éviter aux victimes de leur gaz sulfurique, de larmoyer pendant ces dites corvées. Peler les oignons sous l’eau, en portant des lunettes de plongée, avec une cuillère de bois dans la bouche ou même en mâchant du chewing-gum, tout à été testé. Mais voilà, qu’enfin une solution du tonnerre poindrait peut-être à l’horizon. Des scientifiques seraient parvenus à créer l’oignon «sans larme» en utilisant une biotechnologie australienne. Ils auraient réussi à désactiver le gêne qui serait à la source de l’enzyme responsable du larmoiement. Cette découverte pourrait bien être la fin du casse-tête des cuisiniers du monde entier. Les chercheurs néo-zélandais de l’institut Crop and Food, ont utilisé une méthode génétique technologique pour arriver à cette réussite et espèrent que celle-ci donnera un
oignon prototype, commercialisable d’ici une dizaine d’années. Alors que la plupart des chercheurs croyaient que le larmoiement était produit par une réaction spontanée lorsque l’oignon était coupé, des chercheurs japonais ont réussi à isoler un gêne de l’oignon qui prouvait que celui-ci était causé par une enzyme spécifique. Suite à cette découverte en 2002, les Néo-zélandais ont lancé le projet visant à introduire un type d’ADN qui inhiberait cet enzyme. En stoppant les composés du sulfure qui cause le larmoiement et en les redirigeant vers les composés qui créent le goût de l’oignon, les résultats du processus pourraient même améliorer la saveur de l’oignon tel qu’on la connaît présentement. Ce que les chercheurs espèrent, c’est qu’en effet, l’oignon continu d’être associé à ce caractère sucré qu’on lui connaît, tout en perdant son amère et piquante réputation. La découverte a créé beaucoup d’émoi à travers le monde, suite au symposium international des Pays-Bas, ainsi qu’à la publication en décembre 2007, de l’ouvrage de l’instigateur de cette recherche, Colin Eady, en première page du journal Onion World. Pr Eady qui a déjà plusieurs plants types de ces oignons à l’institut Crop and Food, rappelle que malgré l’excitation créée par la possibilité d’un oignon «sans larme», l’aboutissement de ses recherches ne pourra être certain avant encore,10 à 15 ans. N’abandonnez donc pas tout de suite vos lunettes de plongée!
- 1 oignon coupé en rondelles
- 1 c. à table beurre
- 1 c. à table cassonade
- 1 petite courge butternut pelée coupé en gros cubes (environ 15cm de diamètre)
- 1 carotte pélée coupés en rondelles
- 2 petites pommes pelées parées grossièrement coupées
- 4 t. bouillon poulet (maison ou du commerce)
- 1 c. à thé cari en poudre
- Fines tranches de pommes
- Bleu émietté
Dans une grande casserole, faire fondre le beurre sur un feu doux et y faire tomber l'oignon pendant 20 minutes, en prenant soin de ne pas le laisser dorer.
À la mi-cuisson, ajouter la cassonade, bien en enrober l'oignon.
Ajouter la courge, la carotte et les pommes, poursuivre la cuisson en remuant de temps à autres, pendant 2 minutes ou jusqu'à ce que la courge ait commencé à dorer.
Ajouter le bouillon de poulet et le cari, augmenter le feu, amener à ébullition.
Aux premiers bouillons, baisser le feu à doux et laisser mijoter 15 minutes ou jusqu'à ce que la courge soit tendre.
Laisser tiédir hors du feu et transférer le tout dans le contenant du mélangeur électrique.
Pulvériser jusqu'à consistance bien lisse, remettre dans la casserole et réchauffer doucement.
Au moment de servir, décorer d'une fine tranche de pomme et parsemer de bleu émietté.
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