Avonasac, l’ombre de Phemes.
Sortie du second roman de Christian, et suite de ’Avonasac : La contradiction’.
Critique de “Avonasac : L’ombre de Phemes”
Construit sur une succession de dialogues, sur des échanges acerbes ou interrogatifs, « Avonasac : l’ombre de Phemes » continue le testament spirituel du premier roman ’Avonasac : La contradiction’. A savoir, celui d’un homme critique et cynique, décidé à se dévoiler totalement à l’heure où son existence se réduit dangereusement, à laisser exploser sa vérité intime, entre les murs d’un asile psychiatrique, trouver sa vérité au coeur même de la folie. Entre rêve et réalité, roman philosophique et théâtre existentiel, le texte de Christan Aubert nous entraîne dans le sillage d’une conscience qui oscille entre force et fragilité, dans une aventure intérieure étourdissante. Avonasac est intriguant, complexe, le lecteur veut connaître et comprendre ce personnage, savoir ce qu’il pense, ce qu’il ressent. On entre de manière impressionnante dans ses délires, et les crises de schizophrénie qu’il vit sont très bien décrites.
Le résumé du livre ‘Avonasac : L’ombre de Phemes’
A croire que tout est réel, on finit par ne plus croire à nos songes. C’est dans ce contexte que bien des personnages marquants de leurs intérêts se retrouvent autour d’un livre, pour Avonasac qui représente l’ensemble des personnes pouvant vivre certaines circonstances qu’oblige le destin. Ou encore les fantasmes et souhaits qui font le rêve de l’homme. Avonasac, perdu entre son conscient et inconscient, s’ouvre vers une vie choisie mais l’existence peut être autre. Contradictoire dans ses observations, il tente d’avancer malgré toutes les étapes faisant partie d’une vie bien d’usage. Côtoyant l’intrigue comme l’inconnu, il s’éduque sur une philosophie qui le mène à perdre toutes subtilités. Pensant être la prophétie de Phemes, il s’oblige à expérimenter et tenter d’expliquer tant à son psy qu’à son compagnon de cellule, pour enseigner à l’Homme le sens de l’aliénation. Phemes n’est que l’obstacle général comme celui d’une hantise qui manipule l’être en en faisant une succession infinie et ça, depuis bien longtemps et encore durant bien des existences. L’histoire ne se raconte pas, elle se laisse lire pour être appréciée selon sa propre personnalité. Nul ne peut croire qu’avouer son existence ou utopie. Seul à tenir l’ultime certitude de la vérité, Phemes s’accompagne sur l’avenir en nous laissant les cendres d’un espoir de voir pousser les fleurs du futur sur l’apprentissage et l’existence justifiée pour que nous soyons enfin unis dans l’égalité, la liberté et la fraternité, quoi qu’il doit en coûter, même au prix cher de notre vie, de notre mort.