Un homme atteint d’une leucémie et porteur du VIH (mais sous traitement antirétroviral et n’ayant pas développé la maladie), a bénéficié d’une greffe de moelle osseuse (pour soigner sa leucémie) provenant d’un donneur résistant au VIH. Ce choix fut lié à la nécessité de suspendre le traitement pour éviter un rejet du greffon.
Le cas des personnes résistantes au VIH est déjà connu et s’explique par la mutation d’un récepteur, le CCR5 et concernerait quelques pourcents de la population. Une famille de VIH se sert de ce récepteur pour se fixer et pénéter les cellules. Des recherches sont actuellement en cours pour trouver des molécules pouvant détruire ces récepteurs.
Revenons à notre greffe. Vingt mois après l’opération, le VIH reste indétectable. On ne sait pas si cela sera durable et surtout, il ne faut pas considérer la greffe de moelle comme un traitement futur du VIH : c’est notamment une opération très lourde. Néanmoins, il confirme que la piste des récepteurs est à suivre et qu’il faut continuer les recherches en ce sens.
Source : Futura-Sciences
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