C’est la nouvelle de cette fin de semaine.
Nous n’avons plus d’opposition en France.
Et cela est dû à une belle bataille d’égos. Entre la maire de Lille et la présidente de la région Poitou-Charentes. L’une et l’autre ne veulent pas abandonner à coups de déclarations fracassantes de leurs gardes rapprochées.
Je sais bien que vous, lecteurs, vous lisez mes articles critiquant la politique de NS. Mais, il faut aussi, faire son mea-culpa. Je continuerai toujours à critiquer cette politique de riches, mais il faut aussi reconnaître que le Parti Socialiste ne montre absolument pas une belle image de l’opposition et au pire, la ternit, faisant le jeu de la majorité.
Toutes ces déclarations assassines, on peut les comprendre, mais je ne les cautionne pas.
Mon coeur est à gauche, je vote à gauche. Mais, depuis de nombreuses années, je me pose des questions. Faut-il vraiment continuer à gauche ou voter blanc ? Est-ce que les idées de gauche sont toujours de rigueur ?
On l’a bien vu aux Présidentielles. Ségolène Royal a été plus que malmenée par son parti. En ne montrant pas un front uni derrière leur candidate, ils sont responsables, en partie, de sa défaite.
Est-ce que l’un des quatre candidats aurait dû s’emparer du parti, au mépris de toute considération démocratique, comme l’a fait NS avec l’UMP ? Aucun n’est assez fort, au point de vue programme, au point de vue charismatique, au point de vue communication, pour le faire.
Jouer à la star, c’est suffisant pour une seule personne. Les candidats au poste de premier secrétaire n’ont en aucun cas l’envergure de jouer à la star, malgré tout ce que l’on a pu voir depuis deux ans.
On se rend compte que, depuis deux ans que NS est au pouvoir, l’opposition ne joue pas son rôle. Aucune critique constructive, aucune prise de prise de position concrète.
Quand vont-ils arrêter de prendre leurs militants et leurs électeurs pour des benêts ?
Tout cela doit au plus vite s’arrêter, des pétitions circulent déjà sur le net afin que le PS nous donne un vrai programme et qu’il montre un front uni, pour une fois.