Curieux comme la chronique de la mort annoncée du PS est "traitée". Médiatiquement s'entend. Et populairement s'en suit. Enfin... Curieux... Pas tant que ça... La morgue aux lèvres est de saison. C'est glaçant, je trouve. Fiel glacial.
J'ai la sensation qu'un monstre froid regarde claquer un malade. Et je n'aime pas ça. Je n'aime pas qu'on en rajoute des tonnes et des kilos, des litres et des kilomètres, comme pour implorer le vide assourdissant. Allez vieux, dit quelque chose, même trop, même mal.
Je ne me réjouis pas du parti fiasco. Pas du tout. Je pense que l'on obtient ce que l'on mérite. Toujours. Que l'on récolte ce que l'on sème. Toujours. Alors ne comptez pas sur moi pour verser des larmes. Ça n'empêche pas un peu de décence.
Sont-ils couillons, ces socialos, à laisser grandes ouvertes leurs fenêtres et à s'étonner que l'air s'y engouffre. Moi, à leur place, je ferais profil bas. Je fermerais les écoutilles. Je réglerais en famille ce qui est de l'ordre de la famille. Et je laisserais partir ceux qui souhaitent quitter le nid. Qu'ils entonnent le qui m'aime me suive. Et fassent les comptes à la fin de la foire. Je note au passage le "courage" des hommes qui, les carottes étant cuites, envoient les "femmes" au champ de bataille. C'est bien lâche. Croient-ils encore deux secondes à leurs stratégies ? Des responsables qui se déresponsabilisent et ricanent, c'est du rictus. Rien d'autre. Pendant ce temps-là, elles se déchirent. On dira ce qu'on veut : au moins, elles assument. Mais les momies font rarement des statues.
Bientôt c'est Noël qui viendra à la rescousse. Probablement. Pause salutaire dans l'océan agité. Trève des confiseurs, on dit. Avec l'espoir de laver des consciences ? D'oublier dans le cadeau ? S'empiffrer sur fond de putain c'est cher le foie gras, cette année. S'empiffrer quand même.
Et tant pis si l'on a la certitude, aux lendemains, qu'une gueule de bois mâtinée de boule dans la gorge conduit à une recrudescence de fidèles gastro.