… Bis repetita !
Devant le tollé déclenché par les paroles prononcées à Moscou à côté du Président Russe, Berlusconi s’était retranché derrière une “petite pointe d’humour mal compris …” Il avait parlé de “plaisanterie affectueuse”. Il avait traité ses détracteurs d’idiots et de “couillons”.
Il récidive, cette fois-ci en Italie, sur la côte Adriatique : “Nous aimerions tous être bronzés comme Naomi Campbell et Obama.”
Quitte à passer pour des “couillons”, notre interprétation demeure inchangée. Il s’agit bien de propos racistes déguisés sous des attributs pseudo-humoristiques pour mieux “faire mouche”. Ces propos ne sont pas lâchés au hasard, mais volontairement et en sachant qu’ils plaisent à toute une frange de la population. C’est du même tonneau, en plus “soft”, que le “Durafour-crématoire” de triste mémoire. Nous sommes sans doute des “couillons”, mais Berlu n’en est pas un, il sait parfaitement ce qu’il fait.
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