PS quel avenir?
la guerre, la défaite mais pire le déshonneur devant l'histoire et le peuple de FRANCE !
Mais il ne s'agit plus de tactique de parti mais avant tout de stratégie.
Martine Aubry quelque soit ses compétences et elles sont très nombreuses, ceux qui ont travaillé avec elle lors de son premier passage au ministère du travail doivent s'en souvenir.
Capacité d'analyse hors du commun, puissance de travail étonnante à bien des égards, méthodologie et sens de l'organisation aussi hors du commun.
Mais sur la stratégie, Ségolène royal a déjà un temps d'avance et plus encore le soutien de certains sympathisants qui ne sont pas encartés au PS et surtout qui n'y seront jamais avec les thèses dépassées que Martine AUBRY sera dans l'obligation d'accepter dans son futur programme présidentiel.
C'est ce point qui est fondamental aujourd'hui dans la seule perspective essentielle
c'est à dire celle de 2012.
Le non choix (à vérifier et elle le fera, car ce serait mal la connaître , car elle se battra jusqu'au bout avec sa pugnacité habituelle) maintiendrait le PS dans l'opposition en 2012.
En étant encore plus dur, en 2011, avec la candidature légitime de Martine AUBRY ,Ségolène ROYAL devra comme CHIRAC en 1995 maintenir sa candidature contre AUBRY et donc quitter le PS.
2011 marquerait alors le double échec de Royal et d'AUBRY. la seule hypothèse efficace s'imposera alors dans les prochaines jours ou les prochaines semaines.
Les vieux croûtons du PS ne veulent pas d'elle, soit : alors elle devra alors quitter ce parti en créant un nouveau parti radical socialiste afin de disposer des trois ans impératifs pour poursuivre son ébauche de programme dans la seule perspective d'absorber sans alliance avec le MODEM 80% de cet électorat seul gage de victoire en 2012.
Avec l'ébauche de son programme de nombreux gaullistes seront prêts à lui accorder leurs confiance, ce" qu'ils ne feront jamais pour Martine AUBRY engluée dans des thèses dépassées et donc condamnée par avance à l'échec.
Obliger Ségolène ROYAL à ce choix qui lui sera très douloureux à prendre,
condamnera définitivement le PS des anciens essentiellement formés par plus de 50%
d'élus dont la majeure partie est issue de l'éducation nationale ou de la fonction publique.
Les conséquences seront dramatiques pour le PS dont le seul avenir demain deviendra synonyme de celui du PCF.
En effet ce parti verra plus de 50% de ses adhérents quitter le navire mais surtout plus de 80% de ses électeurs sympathisants.
Comment les éléphants peuvent ils privilégier leur seul avenir sans à aucun moment penser à ce qu'ils doivent au peuple non seulement de gauche mais à la FRANCE?
S'ils obligent Ségolène ROYAL à cette extrémité dont ils porteront l'entière responsabilité devant l'histoire, pire que celle du sang contaminé, ils perdront arithmétiquement toutes les prochaines élections dans cette division qu'ils auront imposée.
Comme en 38 à Munich, ils auront la guerre, la défaite mais pire le déshonneur devant l'histoire et le peuple de notre Pays.
rappel des dernières notes
Alea jacta est au PS
Nul n'est prophète dans son pays. (PS LAND)
L'élimination prévisible de Ségolène ROYAL face à Martine Aubry (51% contre 49%) la conduira sans doute comme nous l'écrivions sur ce blog à avoir le courage de Mélanchon il y a quelques jours.
La chance peut encore tourner, mais comme César elle devra jeter les dés en franchissant le RUBICON.
Cette option restera sa dernière chance à la condition qu'elle pense sincèrement avoir un rôle majeur à jouer pour le pays.
Les deux ou trois prochaines années s'annoncent intenables pour les plus fragiles du pays (7 à 10 millions de personnes qui survivent à peine),la montée du chômage est inéluctable pour toutes les raisons décrites sur ce blog.
La guerre économique dans la quelle nous entrons imposera le rassemblement du peuple.
Ce rassemblement n'est possible qu'avec l'aile droite du PS et un programme acceptable par le centre et le centre droit.
La dynamique si elle est engagée laminera tous les autres partis, de droite comme de gauche ou d'extrême gauche."
Alea jacta est !
rappel des dernières fiches
17.11.2008
PS quel avenir demain sans Ségolène ROYAL ?
Le jeu de massacre de Reims comme nous l'écrivions sur ce blog a bien eu lieu.
le dilemme ne tient plus à des questions de personnes, mais d'abord et surtout à des questions de fond et donc d'idéologie
Soit le PS se replie sur lui même et sur une gauche qui toute rassemblée n'excèdera plus jamais en FRANCE plus de 38 à 40 % de l'ensemble de l'électorat.*
Soit à partir de ce constat malheureusement bien réel pour le PS, l'idéologie de ce parti est adapté aux réalités non seulement de l'économie de marché qui même si elle est honnie par les "marxistes" du PS reste n'en déplaise à beaucoup la moins pire des solutions car seule à pouvoir créer les richesses en volume suffisant pour répondre aux besoins de tous et des plus faibles en particulier.
L'incapacité du PS à trancher de manière définitive ce postulat qui remonte comme nous l'écrivions sur une fiche précédente à 1905 lors de la création de la SFIO (rassemblement des courants de pensée de Guedes (marxiste) et de JAURES (radical socialiste)) doit enfin trouver une réponse claire.
Soit la tendance GUEDES l'emporte et le déclin du PS deviendra identique à celui du PCF depuis plus de 20 ans.
Soit la tendance de JAURES l'emporte enfin et l'idéologie "mortifère" du PS se trouve enfin écartée ou mise en quarantaine de manière définitive.
Le ralliement tardif de Bertrand DELANOE (triste perdant) malgré les critiques acerbes de ses "lieutenants", à la candidature de Martine AUBRY ressemble plus à un compromis habituel de ce parti (pour ne pas dire compromission molle) qui vise avant tout à conserver la structure en l'état hors des préoccupation des Français non inscrits à ce parti en crise d'essentiel.
Ces manoeuvres de basse cuisine électorale interne peuvent encore déboucher sur l'éviction de la candidate Ségolène ROYAL qui dispose cependant encore de deux choix.
Soit accepter la décision du parti et donc se soumettre en s'écartant définitivement de la compétition de 2012 qui ne peut que conduire ce parti qu' à la défaite;
Soit comme MELANCHON, elle quitte le PS pour créer un nouveau parti radical socialiste en arguant du fait du soutien inconditionnel de son propre électorat.
Seule cette décision lui conserverait toute ses chances de se retrouver à nouveau au second tour de 2012 en ayant au préalable pendant 3 ans la possibilité avec un programme cohérent et des méthodes démarquées de la campagne d'OBAMA aux USA de laminer l'électorat de son rival François BAYROU.
cette décision est très difficile à prendre,
Mais n'est pas CESAR qui veut et le RUBICON doit toujours être franchi si elle pense avoir une destinée nationale à tenir.
cette hypothèse marquerait alors le déclin définitif du PS.
La totale responsabilité serait alors celle de ceux qui se sont mis à l'opposé du choix démocratique des électeurs de ce même parti et non de celle qui pourrait partir.
Avec ce départ hypothétique de Ségolène ROYAL la scission du parti serait consommée ainsi que son déclin définitif à l'identique du PCF qui n'a pas su s'adapter à l'évolution du monde et à celle des Français qui comme électeurs donnent seuls la légitimité de l'action et l'existence des partis politiques.
Devant le choix qui s'annonce, le PS a absolument besoin de Ségolène ROYAL et ne pourra subsister demain qu'avec sa présence.
Cet impératif reste subsidiaire dans les choix de l'ex candidate malheureuse à la présidentielle dont l'échec visible paraît de plus en plus imputable à certains éléphants.
Le choix des électeurs du PS se résumera ainsi jeudi prochain:
1/ voulons nous conserver des chances réelles de gagner en 2012 avec une candidate qui portera un programme idéologiquement rénové, capable de répondre aux aspirations (légitimes) des électeurs du centre droit ou gauche sans obligatoirement passer des alliances avec le MODEM ?
2/ Voulons nous la voir comme Mélanchon quitter le parti et rétrécir le PS à l'identique du PCF qui deviendra dans quelques années un souvenir historique inutile dans la future vie politique de la FRANCE par incapacité de s'adapter aux choix des électeurs FRANCAIS ?
Si les combines des dirigeants si visibles à REIMS ne sont que le fait des éléphants, les adhérents auront sans aucun doute la sagesse d'opérer le véritable choix qui s'impose ou alors ils porteront eux aussi la lourde responsabilité du déclin de ce parti, responsabilité dont se seront déjà défaussés sur eux leurs représentants du congrès.
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16.11.2008
PS REIMS le sens de la véritable rupture
La future présidente du parti socialiste ne sera pas désignée par les représentants du parti mais par les militants.
Fait nouveau dans ce parti séculaire car pour la première fois sans doute la ligne du parti ne sera plus conduite par la direction mais la ligne définie par la future présidente s'imposera non seulement aux instances dirigeantes mais demain à l'ensemble des militants.
Pour une révolution personne ne peut nier que le changement et mieux encore la RUPTURE a bien eu lieu lors de ce congrès à haut risque.
Deux gagnantes, deux femmes de caractère dont les options politiques fondamentales sont assez proches.
L'une fille de Jacques Delors , l'autre fille spirituelle du même homme.
Mais deux caractères différents et une approche méthodologique opposée.
Seuls les adhérents du parti prendront la responsabilité dans quelques jours d'imprimer le véritable changement de ce parti.
Soit une forme de compromis avec Martine Aubry et le maintien pour l'essentiel des vieux éléphants du parti dans leurs postes de responsabilité. le changement en douceur avec tous
Soit le vent du large pour l'équipe des jeunes loups de Ségolène ROYAL et la rupture définitive.
Le balayage de tous ses opposants dont l'attitude aujourd'hui montre à l'évidence pour ceux qui acceptent de voir que sa défaite en 2007 leur est pour une grande part imputable.
Que feront les adhérents dans quelques jours? leur choix est simple:
Soit maintenir le parti en l'état et surtout conserver les postes à ceux qui ont amené le PS dans le mur.
Soit prendre le risque non pas de perdre c'est déjà fait mais sans doute demain de pouvoir gagner en 2012, en disposant du temps nécessaire et surtout d'un programme déjà partiellement construit pour absorber l'électorat centriste sans avoir à passer des alliances avec François Bayrou qui se retrouverait alors comme Le PEN en 2007.
rappel d'une note publiée avant le congrès de REIMS
PS le massacre et après?
l'épée de Damoclès au dessus du congrès de REIMS
Le massacre qui se prépare, ou les éléphants jouent ils à se faire peur?
les tractations en cours voient se dessiner non pas la convergence vers la motion de Ségolène ROYAL (29% des voix) mais ce que redoutaient bon nombre de socialistes la fracture et l'unification des trois autres motions contre Madame ROYAL.
Bertrand Delanoé (25,29%) Martine Aubry (24,;32%) Hamon (18,48%)
Le tout contre Ségolène sera donc le mot d'ordre du parti. constat désolant mais dont personne ne semble vouloir imaginer et mesurer les conséquences sur le long terme.
Tout d'abord rien n'est encore joué, du fait que les électeurs seront appelés à valider les choix à l'issue du congrès.
deux hypothèses s'imposent:
Soit Ségolène Royal est enfin retenue et le PS devra alors s'unir dans la perspective d'une victoire alors rendue possible en 2012.
Soit elle se retrouverait écartée.
deux sous hypothèses sont alors à prendre en compte:
- les électeurs ne valident pas le choix des dissidents et reconduisent avec une plus forte majorité Ségolène ROYAL
- les électeurs valident la décision du congrès de REIMS.
Là encore Ségolène ROYAL aura de nouveau deux choix:
Soit accepter la décision du parti et donc se soumettre en s'écartant définitivement de la compétition de 2012 qui ne peut que conduire à la défaite;
Soit comme MELANCHON, elle quitte le PS pour créer un nouveau parti radical socialiste en arguant du fait du soutien inconditionnel de son propre électorat.
Seule cette décision lui conserverait toute ses chances de se retrouver à nouveau au second tour de 2012 en ayant au préalable pendant 3 ans la possibilité avec un programme cohérent de laminer l'électorat de son rival François BAYROU.
cette décision est très difficile à prendre,
mais n'est pas CESAR qui veut et le RUBICON doit toujours être franchi si elle pense avoir une destinée nationale à tenir.
cette hypothèse marquerait alors le déclin définitif du PS. La totale responsabilité serait alors celle de ceux qui se sont mis à l'opposé du choix démocratique des électeurs de ce même parti.
Dans ces conditions tant que le congrès ne se sera pas tenu, toutes les hypothèses existent,
mais l'épée de DAMOCLES aussi.
rappel d'une note publiée il ya quelques jours:
Reims, un sacre royal ou le massacre?
Nous serons très vite fixés sur l'avenir du PS. la victoire même modeste de la motion de Ségolène Royal lui donne la légitimité (par ailleurs reconnue par les perdants ) d'être chargée de conduire la convergence vers une motion portée par ses propres convictions.
les tacticiens ou cuisiniers ont beau dire que même avec 29% des votes il en reste encore 71% qui n'ont pas validé ses choix.
Il n'y a que deux alternatives possibles comme l'a bien compris Mélanchon sincère avec ses convictions et qui vient de partir:
Soit prendre acte de la victoire de Ségolène ROYAL en rejoignant sa motion et accepter par avance sa désignation à la candidature présidentielle de ,2012.
Soit s'y opposer et prendre la lourde responsabilité de l'éclatement inévitable dans ces conditions du parti socialiste.
Qui peut avoir ce courage au PS ?
Fabius non, DSK non plus, Aubry non plus,Delanoé Non Emanuelli peut être avant de rejoindre le futur parti de mélanchon.
Le pari de ségolène ROYAL est en passe d'être gagné.
La fronde toujours possible pour l'empêcher de prendre la direction du PS marquerait demain la mort politique de très nombreux éléphants du parti.
L'éclatement politique inévitable du PS laisserait alors le champ libre à la construction et un retour à un véritable parti radical Socialste conforme à son histoire.
Seul parti de nature à regrouper en vidant de ses électeurs le centre droit et le centre gauche.
C'est ce pari que Vincent PEILLON, Emmanuel VALLS et Julien DRAY sont en passe au cours des quelques jours qui viennent de réaliser non pas seulement au profit de la future candidate de 2012 mais pour eux mêmes en ringardisant tous les séniors qu'ils renverront dès le 15 novembre à la retraite (bien mérités sans doute)
Le parti radical socialiste les racines: (wikipédia)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Naissance_du_Parti_r%C3%A9publicain,_radical_et_radical-socialiste#Les_sources_id.C3.A9ologiques_du_mouvement
Extrait:
Les héritiers des Lumières et de la Révolution
Pour les radicaux « Le radicalisme se présente comme l'application politique du rationalisme » (Herriot). La gauche croit au XIXe en la perfectibilité indéfinie de l'humanité, en la raison humaine, la science, le progrès, la démocratie, le suffrage universel, l'instruction gratuite et laïque qui donnerait naissance à un lien étroit entre le progrès intellectuel, matériel et social. Elle s'inspire de l'esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain de Condorcet et s'oppose à l'obscurantisme et au cléricalisme . Les partisans du mouvement cultivent le patriotisme en célébrant en 1790 de la fête de la fédération et en faisant référence à la révolution populaire dirigée par les montagnards en 1793. Ils se disent les héritiers des principes de 1789 et des démocrates socialistes de la Ire République. Pour eux, la république est la promesse de justice sociale et d'avenir meilleur.
« la révolution est un bloc » Clemenceau, (référence à la terreur).
« le bulletin de vote peut et doit se substituer aux barricades. La révolution est une référence, c'est une norme, mais ce n'est aussi qu'un point de départ ».
Tout au long de son évolution le courant annonce son attachement direct à la révolution. En 1905, Fernand Buisson oppose au marxisme un socialisme républicain qui est « le simple développement , l'aboutissement logique des principes de 1789. C'est au nom de la déclaration des droits de l'homme que nous réclamons pour tout homme le droit à la vie humaine dans sa plénitude effective ». Buisson écrit en 1910 que le parti radical est le parti même de la révolution, il tend a réaliser son programme dans la continuité de l'esprit de la révolution. En 1861, Clemenceau confirme cette idée de prolongement idéologique en rappelant que « cette admirable révolution par qui nous sommes n'est pas finie ».
Congrés juin 1901
« la meilleure façon de défendre la république, c'est de la rendre démocratique » : les partisans veulent laïciser, mettre en place des réformes sociales : impôt sur le revenu, retraite des ouvriers, réduction à 2 ans du service militaire En 1902, lors des élections de mai, Combes (radical) arrive au pouvoir : c'est le début de la république radicale.
Le programme politique
Le Radicalisme possède une vision spécifique de l’organisation sociale et humaine fondée sur la primauté de l’individu. Il prend sa source dans l’histoire même de la République à laquelle il est étroitement lié. La profession de foi du radicalisme est composée de cinq points : « Laïcité, Solidarité, Humanisme, Tolérance, Universalisme ».
Lors de la fondation du nouveau parti, la déclaration de clôture de ce premier congrès, lue par camille Pelletan, servit de cheville ouvrière au programme politique revendiqué par les radicaux durant les premières années du XXe siècle. Cette déclaration insistait donc sur l'union à gauche, la nationalisation des grands monopoles, la séparation de l'Église et de l'État et la création d'un impôt égalitaire basé sur le revenu.
Ce programme fut partiellement appliqué durant les années suivantes, profitant d'une alliance à l'Assemblée nationale, entre les socialistes (de Jean Jaurès) et les radicaux (qui mirent Emile Combes au gouvernement). Cette période fut marquée par la spectaculaire lutte contre les congrégations religieuses.
En 1907, au congrès de Nancy, le parti adopte enfin un véritable programme politique (présenté par une commission dont le rapporteur était Édouard Herriot . Nettement ancré à gauche, confirmé par le congrès de Pau en 1913, ce programme, avec quelques dépoussiérages, sera la pierre angulaire du programme politique de ce parti durant plus d'un demi-siècle.
Il prône une politique laïque et anticléricale, symbolisée par l’action du Président du Conseil Émile Combes (1902–1905) qui amènera les lois de séparation de l’Église et de l’État par le Gouvernement Aristide Briand. Il vante la propriété privée : en effet, les radicaux voient dans l’accession des salariés à la propriété le remède aux problèmes de la société industrielle.
Durant l’entre deux guerres, les idées qu'il défend, constituent un ensemble dans lequel se reconnaît une grande partie des Français. Tout d’abord, un attachement profond à la nation et au régime républicain, identifié au système parlementaire, ensuite une conception de la République qui intègre de manière indissociable la laïcité sans sectarisme, érigé en l’un des fondements de la République, dont l’instruction dispensée par l’école est le moteur du progrès social. Le tout est mâtiné d’une conception humaniste de la société et de la politique.